TARENTULE
Réaliser ses fantasmes est
l’un des désirs que la plupart d’entre nous souhaitent accomplir. Mais des fois il vaut mieux que nos fantasmes restent dans notre monde onirique ! Vous allez découvrir le portrait de
quelques prédateurs sexuels qui ont des déviances sexuelles très proches du milieu BDSM, il faut éventuellement prendre en considération que les
déviances sont vécues à l’extrême et avec des personnes non consentantes !
Avant de poursuivre voici quelques éléments pour mieux comprendre les raisons qui poussent un prédateur sexuel à tuer.
A. Tuer pour le plaisir
Dans cette catégorie il y a 3 sous-types
1 - Tuer par avidité sexuelle, le prédateur sexuel est attiré autant par les victimes vivantes que mortes. Par exemple
Jérôme BRUDOS a commencé par un fétichisme des pieds, puis est passé au meurtre, à la mutilation sexuelle et à la nécrophilie.
2 - Tuer pour le frisson, le prédateur ne choisit que des victimes
vivantes afin de se nourrir de la terreur de celles-ci. Le meurtre est un processus lent qui donne au tueur plus de temps pour jouir de la souffrance de sa victime. Il voit ses meurtres et
l’enquête de la police comme un jeu.
Pour les cas 1 et 2 les actes sont entretenus par les fantasmes, le prédateur tue pour ressentir un plaisir de nature sexuel.
3 - Tuer pour son confort, il tue
pour des raisons financières, d’assurances ou de business.
B. Tuer pour le pouvoir, le contrôle
La motivation de ce type de prédateur est axée sur le besoin de pouvoir et de domination. Le plaisir est d’être maître du destin de la victime. Il est plus excité par les cris de la victime
terrorisée que par le meurtre en lui-même.
A noter qu’un prédateur est rarement classé dans une seule et même catégorie.
William BONIN
Nom : William George BONIN
Surnom : "The Freeway Killer" ("le tueur de l’autoroute")
Né le : 8 janvier 1947 en Californie (USA)
Mort le : 23 février 1996, exécuté à la prison de San Quentin, Californie (USA)
Période des crimes : 1969/1979
Mode opératoire
Les jeunes victimes de William BONIN étaient souvent des auto-stoppeurs qu’il invitait dans son van. Lors de la plupart de ses crimes, il a été
accompagné par quatre complices différents. Toutes les victimes ont été battues et étranglées, souvent avec leur propre t-shirt que BONIN
utilisait pour former un garrot. Il a souvent attaché les pieds et les mains de ses victimes avec du fil électrique, des menottes ou une corde. Toutes ont été violées. BONIN abandonnait les corps nus de
ses victimes sur le bord de l’autoroute ou dans des bennes à ordures.
Motivations
Ses pulsions sexuelles violentes étaient devenues irrésistibles. Earl HANSON, l’avocat qui a défendu BONIN lors de son interrogatoire par les
policiers, a comparé la soif de violence de BONIN à une drogue : « Il devait constamment augmenter le
dosage pour obtenir la même euphorie ». BONIN harcelait
et dépréciait souvent ses complices pour qu’ils
l’aident à tuer ses victimes. Il devait ressentir du pouvoir non seulement en
assassinant ses jeunes victimes, mais aussi en parvenant à convaincre ses
complices à violer et à tuer, à "relever le défi"... ou obéir à ses ordres. Pour certains complices, le meurtre
devient acceptable puis "désirable" à travers l’influence et "l’exemple" du leader. Pour certains prédateurs, le pouvoir peut être ressenti en observant le complice détruire une vie humaine, tout
autant qu’en tuant soi-même. Les deux prédateurs contribuent à la sensation de domination de l’un et de l’autre. Les inhibitions et la peur sont dissipées par l’interaction des deux hommes. L’un est un témoin, un spectateur, du pouvoir destructeur de l’autre.
Généralement, il y a un crescendo dans les violences, car les complices se provoquent et se lancent des défis. BONIN cherchait à faire disparaître son sentiment persistant de médiocrité, à se
venger des traumatismes qu’il avait vécu durant son enfance, mais pas contre son grand-père incestueux ni les adolescents qui l’avaient violé au centre
d’éducation surveillé. Il s’en prenait à son tour à des jeunes gens à qui il faisait subir ce que lui-même avait enduré, ses victimes étant à la fois une représentation du "lui faible" qu’il
détruisait et faisait disparaître, et des "vulnérables" que lui, à présent fort et puissant, violait et humiliait à
son tour. Il reproduisait ses traumatismes d’enfance dans l’espoir d’être cette fois celui qui domine la
situation, mais ce sentiment n’était qu’illusoire et fuyant, et le forçait à toujours recommencer. La police découvrait les corps nus le long des
autoroutes ou dans des bennes à ordures, jetés là comme un enfant jette un jouet dont il s’est servi et ne veut
plus, comme on se débarrasse d’un déchet. Lorsque BONIN avait satisfait son fantasme de domination et de dégradation,
il tuait sa victime afin de ne pas laisser de témoin, mais aussi parce qu’une fois que ce sentiment de pouvoir avait été obtenu, la victime perdait son
"utilité".
Ted BUNDY
Nom : Theodore Robert Cowell, puis Theodore Nelson, puis Theodore Bundy
Surnom : "Ted", "Lady Killer" (Le tueur de femmes)
Né le : 24 novembre 1946, à Burlington (Vermont), près de Philadelphie - Etats-Unis.
Mort le : 24 janvier 1989 (executé sur la chaise électrique) au pénitencier de Starke, en Floride.
Mode opératoire
BUNDY s’en prenait toujours à des jeunes femmes, souvent des étudiantes, qui avaient des cheveux longs et portaient généralement un pantalon : le type de femme qu’il appréciait physiquement... et détestait psychiquement, car elles lui rappelaient sa propre inadéquation à la société et ses échecs dans la vie. Il
les repérait, les suivait, puis les approchait avec un prétexte bien élaboré. Il faisait semblant d’avoir le bras cassé et d’avoir besoin d’aide ou se faisait passer pour un agent de sécurité...
Elles le suivaient et lorsqu’ils se retrouvaient dans un endroit discret, seuls, il les frappait violemment à la tête (souvent avec un pied-de-biche) et les jetait dans sa voiture. Tout se
passait très rapidement. Certaines sont mortes de cette blessure à la tête. D’autres ont survécu durant des heures ou des jours jusqu’à ce que BUNDY les
étrangle. BUNDY conduisait souvent sur des kilomètres, ses victimes inconscientes ou
mortes dans sa voiture. Puis, il s’arrêtait dans un endroit tranquille, les violait et les mutilait. Ensuite, il les déshabillait et jetait leur corps, généralement dans des endroits boisés qu’il avait repérés à l’avance.
Lorsque les corps étaient découverts, ils étaient souvent totalement décomposés. BUNDY était nécrophile. Les policiers ne découvrirent pas toujours des corps entiers. Ainsi, dans les Taylor Moutains, ils ne découvrirent que des
têtes décapitées. BUNDY faisait "quelque chose" avec ses têtes ou ses corps décapités. Il lui arrivait de revenir dans les endroits où il avait abandonné le corps d’une victime, pour accomplir
des actes sexuels avec ce cadavre. L’une des victimes découvertes dans l’Utah
portait des faux cils et du maquillage qu’elle n’utilisait pas normalement. Cela indique que BUNDY l’avait sûrement maquillée lui-même.
Motivations
Une fois que BUNDY a été inculpé, presque tous les critères du "désordre de personnalité antisocial" ont été identifiés en lui :
violence, mépris pour la vérité et les règles sociales, vol, impulsivité, incapacité à ressentir de la culpabilité ou des remords, ... Lui-même ne comprenait pas toujours pourquoi il agissait comme il le faisait. C’est également sa quête d’identité qui le poussa à mentir, à se présenter différemment, à
prétendre être quelqu’un d’autre. La seule personne qu’il ne voulait pas être, c’était Ted BUNDY, celui qui n’avait rien de particulier. Et comme il ne parvenait pas à comprendre les relations
sociales entre les gens (amitiés, amour, …), il s’était créé une série de "déguisements", de masques et
d’apparences sociales afin de s’intégrer malgré tout. Pendant des années, plusieurs
femmes furent physiquement intimes avec lui (souvent avec bonheur). Il inspira des amours passionnés
et des amours sans espoir, tel celui de son épouse, Carole BOONE, que BUNDY encouragea
cruellement à le croire innocent jusqu’à la veille de son exécution. Parce qu’il pouvait facilement manipuler les femmes, elles étaient importantes pour lui et il cherchait leur compagnie. Elles lui permettaient de se
sentir en position de force, de domination. Il n’a jamais laissé aucune femme être totalement intime avec lui, Il a
toujours gardé une grande partie de lui secrète. BUNDY était socialement, émotionnellement, peu développé. Il avait à peine plus de maturité qu’un préadolescent. Les fantasmes de BUNDY étaient grossiers, plus typiques d’un gamin de 12 ans mal informé que d’un adulte. Il possédait également une grande
capacité à dissocier les choses. Son immaturité émotionnelle et sa capacité à
compartimenter sa vie peuvent expliquer comment il pouvait vivre avec ses meurtres tout en les niant, même face à des preuves accablantes. Il s’est enfoncé dans un monde de fantasmes sexuels de
plus en plus violents et a "consommé " beaucoup de revues et de vidéos pornographiques
violentes. La pornographie est "l’utilisation, l’abus, la possession de femmes comme des objets". Du fantasme à la réalité, il n’y eut qu’un pas, que BUNDY franchit volontairement. Il nourrit d’abord ses fantasmes grâce au voyeurisme. Il n’agissait pas à cause d’une pulsion irrésistible et
incontrôlable. Non. De sa propre volonté, il a créé le tueur en lui. Dans ses relations avec les femmes. BUNDY ne voulait pas connaître la jeune femme à
laquelle il s’attaquait, il en avait même peur. Alors il l’assommait ou même la tuait rapidement afin d’avoir un contrôle total sur elle. Pour lui, la violence n’a jamais été une fin en soi et le sexe était presque superficiel. La
gratification ne reposait pas sur l’agression et le meurtre, mais sur le contrôle et la possession. BUNDY pouvait continuer à fantasmer sur ses actes, à se masturber
ou même avoir une relation sexuelle normale avec l’une de ses conquêtes, tout en pensant à ses meurtres. C’est une autre forme de possession. BUNDY était un homme
incroyablement complexe. Il était fier et pompeux, il voulait être en relation avec des gouverneurs et des avocats, des gens importants. Mais il était également pitoyable, incapable de vraiment
réaliser quoi que ce soit d’important dans sa vie si une femme ne l’encourageait pas. C’était un perdant facilement découragé. Il était également terrifié par ses propres actes. Après un meurtre,
il était souvent confus et bouleversé et ne savait pas quoi faire. Il jetait des objets par la vitre de sa voiture en s’éloignant de la scène du crime et ensuite, il revenait sur la route pour
les ramasser et ne laisser aucune trace. Mais c’était également un psychopathe rusé et sans pitié. Il pouvait être aussi invisible qu’il le voulait et pouvait manipuler les gens autour de
lui.
Jeffrey DAHMER
Nom : Jeffrey Lionel Dahmer
Surnom : "Le Cannibale de Milwaukee"
Né le : 21 mai 1960 , à Milwaukee (Wisconsin) – USA
Mort le : 28 novembre 1994 (assassiné par un autre prisonnier).
Mode opératoire
Il attirait des homosexuels, des sans-abri, de jeunes marginaux dans son appartement, en leur promettant du sexe, de la drogue ou de l’argent. Ils discutaient tranquillement et avaient des
rapports sexuels. Mais, ensuite, il leur offrait un verre d’alcool mélangé à des somnifères et lorsqu’ils s’étaient
endormis, il les tuait. Ce n’est qu’une fois que sa victime était morte que DAHMER "prenait vie". Il avait souvent
des rapports sexuels nécrophiles avec le cadavre. Il a toujours été assez consciencieux pour utiliser un préservatif ; il était donc totalement en possession de ses moyens et, contrairement
à ce qu’il a affirmé tout au long de son procès, il n’était pas un "aliéné mental irresponsable ne sachant pas ce qu’il faisait" ! Il a aussi mutilé les corps de ses victimes et a
expérimenté différentes manières de disposer les cadavres, comme des jouets qu’il triturait dans tous les sens. Il en a pris de nombreuses photos. Par deux fois, il a tenté de faire de sa victime un "zombie", en lui perçant le crâne et en lui injectant des substances dans le cerveau. Il voulait que sa victime soit
totalement en son pouvoir, qu’elle obéisse au moindre de ses ordres... et qu’elle reste avec lui. Après avoir disposé de sa victime, il la démembrait. Il ne l’a jamais fait
avec une tronçonneuse, mais avec un grand couteau de cuisine, dans sa
baignoire. Il a "affiné" sa manière de faire disparaître les corps, à mesure qu’il
tuait. Les dernières victimes ont toutes été démembrées. Puis, il a plongé leur corps en morceaux dans sa cuve d’acide pour enlever les chairs. Il a ensuite jeté l’espèce de gelée résultant de ce
traitement à la poubelle et, soit il a gardé les os comme "décoration", soit il les a réduits en morceaux pour les jeter dans la cuvette des toilettes.
Motivations
DAHMER considérait ses victimes comme des objets, des choses qui
n’existaient que pour lui donner du plaisir. Un plaisir sexuel, mais aussi, et surtout, le plaisir de posséder une personne comme un objet, d’avoir un pouvoir total sur elle. À défaut d’avoir la maîtrise de sa vie, il voulait maîtriser celle de ses victimes. Il a avoué lui-même qu’il n’arrivait pas toujours à assouvir totalement ses désirs, ses fantasmes. Alors, il tuait un
autre homme, avec l’espoir que, cette fois, le plaisir serait entier. Mais il n’a jamais réussi à obtenir une
satisfaction totale, et il a dû recommencer, recommencer et recommencer. Le nombre des victimes a augmenté à mesure qu’il "s’habituait à tuer" et que le
désir devenait plus fort, jusqu’à son arrestation. Il voulait surtout que ces jeunes hommes ne l’abandonnent pas. Le cannibalisme semble suivre le même but : il consommait ses victimes pour qu’elles fassent à jamais partie de lui, qu’elles soient en
lui. DAHMER préférait les rapports sexuels avec des cadavres plutôt qu’avec des êtres vivants. La possession et le viol d’une victime vivante n’étaient pas ce qui l’intéressait le plus, il
n’était pas un sadique.
Ed GEIN
Nom : Edward Theodore Gein
Surnom : La Goule de Plainfield, Le Boucher de Plainfield, Le Boucher
fou
Né le : 27 août 1906 à La Crosse, dans le Wisconsin (Etats-Unis)
Mort le : 26 juillet 1984 au Mendota Mental Health Institute, dans le Wisconsin (Etats-Unis)
Mode opératoire
Il voulait ressusciter sa mère, devenir sa mre. Pour cela il se déguisa en femme, d'abord avec les vêtements de sa mère, puis avec de
la peau humaine. Il vivait dan sun région perdue au milieu du Wisconsin, et exhuma des cadavres dans les cimetière local pour se fabriquer un vêtement
préentant tous les attributs féminins. Mais finit par jeter son dévolu sur des femmes ... vivantes.
Motivations
Selon GEIN, deux événements de son enfance le marquèrent pour le restant de ses jours. Il expliqua à un psychologue de l’hôpital central d’état qu’un
jour, il se tenait en haut des escaliers menant à la cave et il avait failli tomber, mais sa mère s’était précipitée et l’avait retenu, mais sa mère était la seule personne présente aux
alentours. Son second souvenir était plus sanglant. La famille GEIN vivait derrière l’épicerie que tenait Augusta (sa mère). Il était assez courant qu’ils préparent leur propre viande pour la
revendre. Ils s’étaient installés un petit abattoir personnel, où ni Ed ni Henry (son frère) n’avaient le droit de se rendre. Un jour, Ed GEIN se glissa jusqu’à l’abattoir et jeta un œil par la
porte restée entre ouverte. Ses parents étaient en train d’abattre un cochon. Ils étaient couverts du sang de la carcasse, pendue par les pattes arrière à une poutre du plafond. La mère de GEIN,
les mains dans le ventre du cochon, s’était tournée vers la porte et l’avait vu. Les gens qui se souvenaient d’Ed GEIN enfant le décrivirent comme un garçon timide et petit, toujours très calme.
GEIN était un peu considéré comme "l’idiot du village", un homme "solitaire, un peu excentrique mais pas méchant", "honnête et travailleur". Augusta répétait à ses fils que les femmes étaient
toutes des pécheresses et des menteuses, qu’aucune n’était digne de confiance et qu’elle seule, leur mère, les aimait vraiment. Ed GEIN était extrêmement attaché à sa mère et lorsque son père
mourut, cet attachement augmenta encore, et encore avec les années. Il aimait sa mère tout en la détestant. Après sa première attaque, Augusta GEIN fut confinée dans son lit. Patiemment, Ed GEIN
s’occupa d’elle jour et nuit, mais sa mère ne répondait à ses attentions que par des cris et des insultes, clamant qu’il était un faible et un raté. Toutefois, elle demandait parfois à ce qu’il
vienne dans sa chambre et l’autorisait à se blottir contre elle, dans son lit. Elle lui parlait alors gentiment et le laissait dormir à côté d’elle toute la nuit...Lorsqu’elle mourut, GEIN était
un célibataire encore vierge de 39 ans, toujours émotionnellement asservi à sa mère, qui l’avait pourtant tyrannisé durant toute sa vie. GEIN concéda qu’il avait eu l’idée de ramener sa mère
d’entre les morts, de la ressusciter, à travers le corps d’une autre femme. Il avait été déçu lorsque son plan avait échoué. Il lui arriva de porter les vêtements de sa mère et il devint obsédé
par le corps féminin. Toutefois, son manque de connaissance concernant les relations sexuelles fit qu’il ne savait pas vraiment s’il aimait juste les corps féminins, s’il voulait être une femme
ou s’il appréciait seulement de toucher des sexes de femmes. Il pensa à être castré, voire à recourir à la chirurgie pour changer de sexe. Puis il décida que porter un sexe féminin au-dessus du sien devrait suffire. Il se créa donc son costume de peau et
"collectionna" les sexes de femmes décédées. En revêtant un autre sexe et une autre personnalité, il réalisait à la fois son fantasme de transsexualité, mais faisait également revivre sa mère. Il voulait recréer sa mère, entrer physiquement dans son corps et devenir elle.
GEIN ne voyait aucun mal dans le fait de mutiler des cadavres et semblait fier de ses connaissances sur l’anatomie humaine. Après la mort de sa mère, durant 12 longues années, GEIN passa son
temps à lire des magazines d’horreur et de pornographie, qui ne le poussèrent
pas à tuer, mais l’inspirèrent dans le développement de ses fantasmes malsains. Il se mit à voler des corps ou des morceaux de corps dans le cimetière de Plainfield. Il fut assisté par un fermier mentalement retardé, un dénommé Gus, qui l’aida (uniquement)
à déterrer les cadavres. Lorsque Gus fut envoyé dans une maison de repos, GEIN se retrouva de nouveau solitaire et désespéré, incapable de creuser et de déterrer les corps seul. Il se décida
alors à tuer. D’un point de vue médical, Ie cas d’Edward GEIN est l’un des
plus complexes de l’histoire de la criminologie. Voyeurisme,
fétichisme, travestisme
et nécrophilie s’y trouvent horriblement mêlés. Mais selon toute vraisemblance,
lorsqu’Edward GEIN tuait, c’était en fait sa mère qu’il voulait tuer. Sa vie a inspiré Alfred HITCHCOCK pour le film Psychose.
BERNARDO et HOMOLKA
Noms : Paul BERNADO et Karla HOMOLKA
Surnom : "Ken et Barbie"
Nés le : Paul BERNARDO est né le 27 août 1964, à Toronto (Canada). Karla HOMOLKA est né le 4 mai 1970 à Port Credit, près de Toronto (Canada)
Morts le : Toujours vivants tous les deux. BERNADO est emprisonné au pénitencier de Kingston.HOMOLKA a été libérée en
2005.
Motivations
BERNARDO était obsédé par l’argent et par son apparence physique. Il avait une très haute opinion de lui-même. Lorsque sa mère lui a révélé qu’il
était un "bâtard", tout son système de croyances, son monde, ses rêves d’avenir, tout s’effondra. BERNARDO en conçut une haine viscérale contre sa mère... et
les femmes en général. Et il voulut rétablir cette image d’homme parfait, aux yeux des autres et à ses propres yeux. C’est un sadique sexuel classique. Pour lui, le plaisir sexuel ne pouvait être obtenu qu’en humiliant, en dégradant, en violant, en possédant une femme. C’était un voyeur, même à l’âge adulte, il se masturbait souvent et ne pouvait concevoir une relation
sexuelle avec Karla HOMOLKA sans menottes, sans fouet, sans bondage, ... BERNARDO ne voulait pas que ses victimes le regardent (pour ne pas le
reconnaître), il les attaquait de dos (pour ne pas voir leur visage et pour les "dépersonnaliser") et les faisaient s’agenouiller (pour les humilier et nourrir son fantasme de domination). Il les menaçait avec un couteau, les tirait par les
cheveux et les tailladait souvent avec son arme. Les viols pouvaient durer plus d’une heure. Il s’en prenait surtout à des adolescentes et voulait que Karla s’habille comme une adolescente. Sans
doute avait-il peur de la sexualité avec une femme "mûre". On sait qu’il a d’abord été un gentil petit ami pour Karla mais qu’il est graduellement devenu un amant jaloux, puis un
"maître" dominateur et
violent. Karla a fini par accepter de porter un collier de chien et
une laisse ou des menottes, et a
laissé BERNARDO l’insulter et l’humilier. BERNARDO a réduit Karla HOMOLKA en une "propriété sexuelle obéissante". Karla HOMOLKA était une adolescente immature mais sympathique. Mais malgré son passé sans histoire, Karla
avait un côté sombre inconnu de sa famille et de ses amis. Par exemple, elle était attirée par les livres racontant des crimes, réels ou imaginaires, les plus macabres et par les ouvrages parlant
d’occultisme, de rituels sataniques et d’histoires d’horreur. Ses fantasmes sexuels tournaient également autour du sado-masochisme. Elle voulait tellement le garder auprès d’elle qu’elle était prête à faire n’importe quoi pour lui. Elle ne posa donc pas trop de question lorsqu’il lui demanda de l’aider à
violer sa petite soeur, Tammy, 6 mois avant qu’ils ne soient mariés. Ils semblaient parfaitement heureux mais cela se termina quand Paul battit brutalement Karla, la laissant avec deux yeux
pochés et plusieurs contusions sur tout le corps. Dans les mois qui suivirent, elle se retourna contre son mari et chercha conseil auprès d’un avocat auquel elle raconta une histoire de
kidnappings, de tortures, de viols, et de meurtres. Une chose est certaine : Karla HOMOLKA a participé activement aux enlèvements, aux orgies sexuelles et aux meurtres, comme
en témoignent les vidéos. Elle était la "rabatteuse" de jeunes
vierges que voulait violer Paul BERNARDO. Entre le moment où Karla HOMOLKA et Paul BERNARDO se sont rencontrés, en octobre 1987, et celui où ils ont tué
Tammy HOMOLKA, 16 ans, en décembre 1990, ils se sont engagés de plus en plus profondément dans les déviances sexuelles, et ont fini par commettre d’horribles meurtres. Séparément, il est possible qu’ils n’auraient pas commis de meurtres. Mais le fait de se rencontrer et d’agir ensemble les a
poussé toujours plus loin, jusqu’au point de non-retour.
Richard ANGELO
Nom : Richard Angelo
Surnom : "The Angel of Death" (L’Ange de la Mort)
Né en : 1961 à Lindenhurst (New York) – USA
Mort le : Toujours vivant, incarcéré.
Mode opératoire
Il injectait soit du Pavulon, soit de l’Anectine (ou "Succinylcholine") dans leur intraveineuse. Le Pavulon est un dérivé du curare qui relaxe les muscles, mais, à trop hautes doses, il paralyse
les poumons pour stopper la respiration. Il est l’un des trois produits utilisés lorsque les condamnés à mort sont tués par injection. L’Anectine est un anti-douleur possédant de nombreux effets indésirables
et secondaires : douleurs musculaires, bradycardie, crampes, voire arrêts cardiaques. Les patients se retrouvaient rapidement en insuffisance respiratoire. S’ils n’étaient pas sauvés à
temps, ils mourraient étouffés dans d’horribles souffrances. ANGELO se précipitait avec ses collègues dans la chambre du patient
qu’il venait d’empoisonner, pour tenter de lui sauver la vie, et obtenir de cette manière une gratification : félicitations, admiration, louanges,
respect... Richard ANGELO voulait tout simplement être un héros. Il avait été un "Eagle Scout" (la plus haute distinction
qu’un scout puisse obtenir) et était un pompier volontaire courageux. Il voulait être celui qui sauve des vies, même s’il devait pour cela provoquer une situation dramatique. ANGELO empoisonnait
ses patients, puis revenait dans leur chambre avec l’équipe médicale lorsque l’alarme se déclenchait. Il reconnaissait immédiatement le problème (puisque c’était lui qui l’avait provoqué) et
donnait d’excellentes indications pour le sauver. Même s’il n’y réussissait pas, ces collègues louaient ses connaissances médicales, son savoir, sa rapidité, son abnégation, sa motivation,... La
première fois qu’il essaya, il injecta quelque chose dans l’intraveineuse de John FISHER, et celui-ci se retrouva dans une condition physique critique. ANGELO ne put le sauver car John FISHER
mourut la nuit même. ANGELO voulut recommencer pour "y arriver la prochaine fois". ANGELO recherchait maladivement la gloire et l’admiration, même s’il devait tuer pour cela. Il a tenté
d’expliquer qu’il ne se rendait pas compte de ce qu’il faisait ou qu’il ne s’était attaqué qu’à des personnes "de toute façon condamnées" (ce qui était faux). Il n’a été capable de se souvenir
que du nom d’une seule de ses victimes, alors qu’il les avait parfois côtoyées et soignées durant des mois.
La comtesse Elizabeth Báthory
(7 août 1560 – 21 août, 1614) était une comtesse hongroise de la prestigieuse famille des
Báthory. Elle fait partie des plus
célèbres meurtriers de l’histoire hongroise et slovaque. Elle est souvent évoquée sous le sobriquet de "Dame sanglante de Čachtice". Après la mort de son mari, elle et quatre collaborateurs présumés furent accusés de tortures et de meurtres de nombreuses filles et jeunes femmes dont le nombre reste incertain. En 1610, elle fut emprisonnée dans le château de Čachtice, où elle resta jusqu’à sa mort, au bout de quatre
ans. Son origine noble lui évita un procès et une exécution. Ses victimes initiales étaient de jeunes paysannes de la région, attirées à Čachtice par des offres de travail bien payé comme
servantes au château. Plus tard, elle aurait commencé à tuer des filles de la petite noblesse, envoyées chez elle par leurs parents pour y apprendre l’étiquette. Des rapts semblent aussi avoir
été pratiqués. Les descriptions de tortures qui furent mises en évidences durant le procès étaient souvent basées sur le ouï-dire.
Parmi les atrocités décrites (et probables), on cite notamment :
- Des passages à tabac sévères durant de longues périodes, conduisant souvent
à la mort
- Des brûlures et
diverses mutilations des mains, parfois aussi sur les visages et les parties
génitales
- Des morsures arrachant des parties de peau du visage, des bras et du
corps
- L’exposition de victimes au
froid jusqu’à ce que mort s’ensuive
- La mort de victimes en les affamant
- L’utilisation d’aiguilles fut aussi mentionnée par les collaborateurs au procès.
Le nombre total de jeunes filles torturées et tuées par Báthory reste inconnu, bien qu’il fut parfois mentionné une centaine, entre les années 1585 et 1610. Le cas d’Erzsébet Báthory inspira de nombreuses histoires, au cours
des XVIIIe et XIXe siècles le motif le plus fréquent de ces œuvres est celui qui représente une comtesse se baignant dans le sang de ses victimes,
afin de garder beauté et jeunesse. Au début du XIXe siècle, la thèse de la vanité fut remise en question et le plaisir sadique fut considéré comme un motif plus plausible de ses crimes. En 1817, les rapports de témoignages (qui avaient été
retrouvés en 1765) furent publiés pour la première fois prouvant que les histoires de bain de sang n’étaient que légende. Certaines versions de l’histoire visaient clairement à véhiculer une
morale dénonçant la vanité féminine, tandis que d’autres visaient à distraire et faire frissonner par le caractère sensationnaliste et macabre.
Les femmes prédatrices sexuelles
Elles sont peu nombreuses mais elles existent. On a longtemps cru que les femmes étaient incapables de faire le mal. C’est faux. Par contre, elles sont moins brutales et moins sadiques que les hommes. Elles utilisent souvent des moyens discrets pour tuer leur victime, ce qui leur permet d’agir durant des années sans se faire remarquer. Les femmes utilisent en
majorité le poison pour tuer, puis une arme à feu. En troisième position vient le "matraquage" (un coup violent
sur la tête), puis la suffocation, l’arme blanche et enfin la noyade.
Petites info, concernant un public prédisposé : La plupart des humains peuvent être engagés une fois dans
un crime : que ce soit sous l’emprise de la passion, de la colère, de l’intérêt du dépit, du chagrin amoureux. En revanche, commettre un premier crime et recommencer par la suite, cela
requiert un certain nombre de conditions telles que l’incapacité de s’identifier à l’autre, l’absence d’empathie, l’absence de culpabilité … Quelqu’un qui commet un premier crime ne sait pas
qu’il va devenir un prédateur sexuel. C’est au cours de ce premier crime que ce produit une expérience « asservissante », que le prédateur va avoir tendance à répéter. Mais il y a une
question qui restera toujours en suspend : Pourquoi de 2 personnes qui ont le même parcours, l’une devient un prédateur et l’autre non ?
Après avoir lu cet article il est difficile de ne pas concevoir que nos Chers Dominants soient de potentiels prédateurs sexuels. Eh oui ! On ne sait jamais sur qui on peut tomber … Ne soyons pas non plus paranoïaques ! Si vous êtes une proie soyez vigilants et accepter de vous faire attraper dans la toile du bon prédateur …