TARENTULE
J'ai du mal à ouvrir les yeux, mes pensées son confuses. Je ne peux bouger mes poignets et mes chevilles sont attachées à des anneaux. Je sens le mur froid derrière mon dos. Mon corps n'est plus, tous mes sens sont en éveil et une agréable farandole de plaisirs et de douleur m'envahie.
Je commence à me souvenir, Mon esquisse Maîtresse a dans sa main mon humble sexe dur et gonflé. Son regard est doux, il émane d'elle un parfum de désir. J'ai envi qu'elle me possède, de ne faire plus qu'un avec sa chaire et son âme. A ce moment j'ai ressenti une violente douleur traverser tout mon corps. Ma bouche a eu un goût de sang métallisé tout mes membres se sont raidis, j'ai cru que ma tête allait éclater puis je me suis évanoui.
Maintenant tout est plus claire, un doux frisson de plaisir parcours mon corps, je pose les yeux sur mon sexe en érection et y un voit un beau Prince Albert.
J'entends les bruits de ses pas, elle tourne la poignée, la porte vient de s'ouvrir. Sans un mot elle se dirige vers moi, elle me libère des anneaux. Je m'agenouille et lui baise les pieds, elle me caresse doucement la tête et me sourit. Elle attache une laisse à mon Prince Albert. « Suis-moi », nous arrivons au salon, elle s'assoit majestueusement dans un fauteuil et à ses pieds il y a une écuelle et un bol. « Viens ! Tu l'as mérité ». Je plonge mes lèvres dans le bol d'eau fraîche puis mange avidement la nourriture qu'elle m'a préparée. Bien rassasié je me blottis en chien de fusil à ses pieds. De temps en temps, ma Douce Maîtresse me caresse négligemment avec son pied.
« Maintenant que tu t'es reposé, il faut te rafraîchir ! » Je la précède jusqu'à la salle de bain et elle me positionne à genoux sur le tabouret en face de l'évier.
Elle place ma tête et fait couler l'eau. Elle abaisse le petit loquet qui permet de boucher l'évier. L'eau arrive à hauteur de mon nez, j'ai un mouvement de recule. Elle m'attrape par les cheveux et m'enfonce la tête dans l'eau. Pris par surprise, je n'ai pas eu le temps de prendre ma respiration, je remue la tête, quelques bulles d'air sortent de ma bouche. Ma tête est hors de l'eau ma respiration est saccadée, je tousse un peu. Pendant que je reprend mes esprits elle ferme le robinet.
Elle me sèche très rapidement les cheveux. Elle prend une paire de ciseaux et
commence à couper le plus gros avant de le finir à la tondeuse.
« Voilà, maintenant tu es un vrai esclave ! »
Votre texte est fort, trés fort, bravo à vous et à vos mots si tranchés.
Au plaisir de vous lire
Votre dévoué