TARENTULE

Si vous avez une quelconque aversion ou des préjugés sur la scatologie et/ou la coprophilie je vous invite à lire un autre article. En continuant votre lecture souvenez vous qu’il y a différentes déviances sexuelles même si vous ne les partagez pas, elles existent ! Donc, attisez votre curiosité malsaine ou cultivez votre déviance

La scatophilie est la condition qui consiste à aimer ses excréments au point de vouloir se coucher dedans, leur vouer un culte, les admirer. Certains même trouvent ça sexuellement excitant. Quant à la coprophagie, c'est la condition qui consiste à manger ses propres excréments.

Qu'on le nomme : caca, merde, étron, colombin, caviar (en BDSM) ..., boudin fécal voici ses symboliques :

- C’est un excitant de la zone érogène;

- C’est une partie du corps, vivante et valorisée;

- C’est enfin une monnaie d’échange.

Pour mieux comprendre ces symboliques et surtout pourquoi on peut aimer la scatophilie - faisons un tour du côté de la psychanalyse : vers 18 mois, l'enfant prend conscience de la défécation, de sa zone érogène est la muqueuse anorectale et, par extension tout l'intérieur du corps. L'objet de la pulsion est le boudin fécal. Cette expérience est fondamentale ; l’enfant est très intrigué par ces sensations et ce produit qui était lui, qui sort de lui, et qu'il peut offrir à sa mère.

Dans ce processus rentre en compte la maîtrise du corps, et l’aspect volontaire est très important. La notion d’empêcher cette sortie: naissance du plaisir de rétention. Ainsi que la prise de conscience qu’il devient agréable de laisser sortir: naissance du plaisir d’expulsion. Liée à ce plaisir, il y a l’impression de perdre chaque fois une partie de son corps. Cela lui donne l’angoisse de perdre quelque chose d’important, qui touche à l’intégrité de son corps (c’est à cette période que l’enfant démonte et regarde à l’intérieur des jouets).

L’enfant n’a aucune répugnance pour son produit: il l’explore activement, le montre… C’est la mère qui transmettra sa répugnance. L'enfant acquiert la notion de saleté, et donc de propreté: il devient "propre" car il sait ce qui est "sale".

Une autre symbolique importante pour l'enfant : son corps contient quelque chose de bon, un trésor qu’il pourra échanger contre l’amour de la mère. C’est une récompense que de faire ses excréments quand et où la mère le veut. C'est également une monnaie d’échange, représentée par le boudin fécal, qui va médiatiser la relation entre l’enfant et son entourage. Il échange son bon-vouloir contre l’approbation de la mère.

Cependant, il y a la notion que la mère considère les matières fécales en objet de dégoût. L’enfant doit refouler ses possibilités de plaisir: l’anal devient symbole du défendu, de l’interdit. S’il se retient exagérément, il joue avec le danger, et le plaisir qu’il peut éprouver augmentera avec la peur. La rétention est vécue comme une opposition à la mère et l’expulsion comme une projection d’agressivité vis-à-vis d’elle. Les matières fécales, trop bonnes pour être données, seront gardées longtemps.

Ces attitudes se retrouveront par le suite dans la vie de l’adulte, à travers les comportements d’avarice, de don, ou de prodigalité. L’enfant s’identifie à son boudin fécal. Investissement d’amour et/ou d’agressivité. Cette ambivalence va s’étendre à toutes les autres relations, comme : activité/passivité; pouvoir/subir; obéir/désobéir; posséder/être vidé; sadisme/masochisme.

Parmi vos nombreuses lectures, vous avez du feuilleter quelques passages des œuvres littéraires du marquis de Sade. Bien qu'on ait pu reprocher à Sade de se complaire dans ses descriptions scatologiques et d'en faire l'apologie, on ne peut en revanche que le louer d'avoir été le premier à en faire part.

Jugées à l'époque illégales, les œuvres de Sade n'en dépeignent pas moins une réalité, réalité monstrueuse s'il en est, mais qui est devenue chose commune et acceptée aujourd'hui à l'exception de la nécrophilie et de l'inceste. La question qu'on peut se poser est si la scatologie est tolérée ? Le vide juridique de la plupart des pays concernés sur ce sujet semble donner raison au marquis de Sade, ce qui est logique si l'on considère la libéralisation des mœurs, et donc le recul de la notion "d'extrême" en matière de sexualité.

Sade ose donc montrer, ce qu'aujourd'hui même on juge trop choquant, mais qui a toujours été. Dans ce sens, Sade dénonce malgré lui une déshumanisation qui était auparavant entièrement tabou, et donc indirectement l'hypocrisie de la société à ce sujet.

La scatophilie est fréquemment l'aboutissement d'une sexualité dite « hard ». C'est un parcours qui passe bien souvent par le milieu sadomasochiste. C'est une introspection à travers les fantasmes, une découverte et une recherche au long cours de ses désirs et de ses capacités. Ce cheminement fait que rares sont les scatophiles qui ont moins de trente ans, bien que l'on rencontre également quelques jeunes donneurs, mais eux offrent principalement leurs excréments (la plupart du temps se font payer).

Cette évolution qui amène à la scatophilie peut passer notamment par l'urophilie. Avant d'être choqué et de rejeter de tels comportements, il faut se demander quelles libertés ces personnes ont pris vis-à-vis d'eux-mêmes. Ce qui apparaît, de l'extérieur, comme une dégradation de l'individu est en fait souvent vécu comme un don total de soi.

De nos jours, ce milieu reste très fermé et très privé. En général, les scatophiles sont issus d'un milieu socio-culturel élevé. La scatophilie est souvent liée à une ré-actualisation à l'âge adulte de situations vécues très tôt dans l'enfance. On rencontre beaucoup de scatophiles qui, adultes, ont encore un rapport puissant voire fusionnel et passionnel avec leur mère.

Ce ne sont pas des personnes qui refoulent ou qui culpabilisent. Ils ne ressentent aucune honte. Ils vivent même cela comme une forme de liberté. La recherche de partenaires est axée sur des personnes expérimentés plutôt qu'avec des novices qui n'y connaissent rien et surtout qui n'ont pas fait le même chemin intellectuel.

Il y a plusieurs façons d'être scatophile

On peut par exemple :

- Aimer voir les excréments sans y toucher,

- Étaler les excréments sur le corps,

- Absorber les excréments qui est un fantasme très cérébral et qui nécessite un apprentissage et le dépassement de toute répulsion.

Dans le cas de l'absorption, soit la personne recrache, soit elle ingère complètement les fèces. La personne peut ne manger que ses propres excréments et pas ceux des autres et inversement.

Ce type de rapport est généralement très long. Il nécessite une certaine préparation et se fait rarement à l'extérieur. Mis à part certains lieux, des chantiers, des caves ou des immeubles en destruction. Mais après, il faut trouver un endroit pour se laver... Les relations scatophiles ne se trouvent pas facilement, et elles peuvent rester dans l'ordre de l'occasionnel.

 

Pourquoi y a-t-il peu de scatophiles ?

La nausée y est peut-être pour quelque chose ? Les scatophiles les plus expérimentés reconnaissent que la première fois qu'ils ont goûté des excréments, ils ont été désarçonnés et ont vomis.

Cependant, des amateurs de scatophilie expérimentés peuvent trouver que la nausée n'est pas loin du plaisir. "Le but de tout vrai mangeur de merde est de voir combien il peut en manger avant de tout vomir". Du strict point de vue du goût, la merde est amère, étouffante,et bien sûr il y a toujours des effluves d'odeurs qui remontent dans les narines. La qualité de l'expérience est telle qu'après 10 ou 20 secondes, il y a une réaction presque automatique de blocage. Il y a peu de témoignages enflammés pour ce qui est de manger de la merde.

Dans un cadre sexuel : exemple, l'un des partenaires place son anus devant la bouche de l'autre et commence à déféquer. A ce moment, il peut se produire une étonnante union : les intestins, le sphincter, l'anus ont une relation primordiale, primitive avec les choses les plus fondamentales de l'intérieur d'un homme, cela devient intense, personnel et sexuel.

 

L'infantilisme et les relations scatophiles se recoupent mais sont distincts. Par exemple, le fait de se trouver dans un endroit public et d'uriner et/ou de déféquer dans son pantalon peut permettre à la personne de s'affranchir du contrôle que la société impose aux enfants quand on leur apprend à aller aux toilettes.

La soumission et la domination sont aussi un thème habituel des relations scatologiques, mais donneur et receveur peuvent inverser les rôles. Déféquer sur un partenaire est peut être un sommet pour un actif, mais être forcé à se déshabiller, à s'accroupir et à déféquer peut être un fantasme de passif.

Ce qui peut se passer entre deux personnes est trop complexe pour être décrit par les termes d'actif et passif. Certaines personnes qui sont dans le milieu de la scatologie disent que le vrai amateur d'excréments ne fait pas parti du milieu sadomasochiste ou infantile, il fait parti d'une source de plaisir indépendante - « la merde pour le plaisir de la merde ». En fait, c'est partager une des choses les plus secrètes que les hommes ont, partager presque l'essence interdite d'un homme.

Les hommes ont essentiellement trois essences : la sueur, les excréments et les sécrétions sexuelles. Deux sont couramment partagés, et la troisième non.

 

Comment rencontrer des scatophiles ?

Il y a quelques clubs par correspondance. Parfois on trouve un nom sur le mur des toilettes. Certaines personnes portent sans complexe un foulard de couleur marron.

Souvent, c'est de la chance, si lors d'une relation vous vous apercevez que votre partenaire n'éprouve pas de gêne lorsqu'il vous lèche, explore votre anus (non lavé) avec sa langue - un signe révélateur et qu'il essaie de vous l'aspirer ... pour la suite des événements c'est à vous de juger ... Comme pour tous les tabous sexuels, c'est difficile pour les gens d'admettre leur curiosité. Mais la plupart des gens lèchent les fesses, anus, même si les personnes ne parlent pas de scatologie et ne le pratiquent pas ... Attention ne me faites pas écrire ce que je ne n'ai pas écrit ! Je voulais juste porter votre attention sur le fait qu'il ne faut pas porter de jugement trop hâtifs surtout si vous avez donné du plaisir à la zone anale ... après ce qu'il en est avec le rapport avec les excrément c'est autre chose !

Jeux scato ?

Prenons l'exemple que vous êtes scatophile, pour trouver un partenaire ou pour amener votre partenaire vers cette déviance sexuelle assurez-vous que : la personne aime l'odeur des aisselles, de l'entrecuisse moite et odorante, du goûts des parties génitales en sueur. Si cette personne aime tout cela vous n'en éprouverez par la suite que du plaisir.

Si vous souhaitez que votre partenaire commence à partager vos plaisirs, allez y étape par étape. Dans un premier temps, d'une manière ludique ou autre (à vous de juger), faites en sorte que votre partenaire ou vous même, assiste à la libération du petit pipi dans les toilettes. Puis incluez-y de la masturbation pendant l'acte d'uriner. Si cela provoque du plaisir à votre partenaire, allez-y crescendo jusqu'à celui-ci partage vos désirs/fantasmes scatophiles.

 

Exemples de jeux

Se faire sucer la queue merdeuse après avoir été enculé(e) par un homme ou un gode. (L'odeur, avec l'expérience, est un problème qui se dépasse)

Déféquer directement dans la bouche, par terre ou dans une assiette.

Se faire goder avec des colombins dur voir secs.

Faire cuire des aliments dans l'urine et/ou les excréments de son partenaire. (Attention pour les excréments, l'odeur peut s'avérer être très forte et vous risquez d'embaumer tout votre appartement voir l'immeuble ... surtout si vous faites une tarte à la merde). Le plus connu des amuses bouche culinaire est certainement celui de la banane épluchée que l'on introduit dans l'anus et que l'on mange par la suite. Vous pouvez également mettre les excréments dans une seringue à mousse Chantilly avant d'en décorer votre partenaire, ou fourrer des éclairs au chocolat avec ...

Précaution

Vous avez peu de risque d'attraper le VIH en jouant avec les excréments, mais il y a un vrai risque d'attraper d'autres infections virales ou bactériennes comme l'hépatite, surtout si vous en mangez.

Le VIH n'est normalement pas présent dans les excréments des personnes infectées par le VIH - à moins qu'il y ait du sang dans leurs selles, à cause d'un ulcère ou d'un saignement intestinal. Donc, à moins qu'elle vienne dans votre bouche ou sur des muqueuses, comme les yeux, ou à moins que vous ayez une coupure ou une écorchure, avoir de la merde sur la peau n'a rien d'inquiétant.

Assurez-vous que votre peau soit intacte avant de commencer à jouer, et lavez-vous soigneusement après. Utilisez vos propres jouets (godes etc.). Ne jamais partager les jouets qui n'ont pas été nettoyés à l'eau de javel ou à l'alcool, ou recouverts avec une capote neuve pour chaque personne qui les utilise.

Mais il ne faut pas oublier que les excréments sont un vivier de microbes, y compris de dangereux virus et bactéries qui se transmettent plus facilement que le VIH. Surtout pour ceux dont le système immunitaire est affaibli, jouer avec les excréments peut exposer à de dangereuses infections, même si vous prenez soin de ne pas prendre des excréments dans la bouche ou sur une muqueuse.

 

À chacun ses déviances sexuelles ...

du moment qu'elles soient partagées

avec un adulte consentant et dans le respect ...

 

Cacatophilie(polls)

Mer 23 sep 2009 1 commentaire
La scatophilie est un fantasme très fort... Je me masturbe en regardant des photos et des videos sur ce sujet mais mon fantasme absolu serait de lécher l' anus souillé de merde de ma copine accroupie au dessus de mon visage et enfin que ma bouche serve de WC lorsqu' elle se soulage d 'une diarrhée.
J'aime particulièrement la merde liquide. Quel plaisir ce serait de voir son anus s' entrouvrir par spasmes, se sentir ses pets avant que sa merde ne coule le long de ses jambes que je lui nettoierai à grands coups de langue...Hummm !
Patscat - le 04/05/2012 à 19h14