Le désir d'être un eunuque est appelé le syndrome skoptique. On parle plus communément de castration : c'est l'ablation des organes reproducteurs. Le nom scientifique est l'orchiectomie ou orchidectomie.On en distingue deux types :
- l'une est partielle et correspond à l'ablation des testicules,
- la deuxième est totale et consiste en l'ablation des testicules et du pénis.
Mais, la plupart du temps, elle concerne l'ablation des testicules. L'ablation des organes sexuels mâles s'appelle aussi l'émasculation.
L'ablation des testicules, l'orchidectomie, est la façon la plus directe de réduire les taux de testostérone. La testostérone est une hormone mâle, produite par les testicules, qui est responsable du développement des caractéristiques sexuelles mâles et qui stimule la croissance de la prostate.
Pour la protection des victimes, il y a également la castration chimique pour les délinquants sexuel.
Dans les rêves d’hommes, l’angoisse de castration, de perdre une partie d’eux-mêmes, utilise des symboles qui conduisent généralement aux cauchemars. Les rêves de perte de dents : la dent reste un signe de "virilité", de pénétration, d'énergie vitale, d'action, d'agressivité, de santé (mordre dans la vie à pleines dents, avoir les dents longues, avoir une dent contre quelqu'un...). perdre ou une plusieurs dents est une perte d'objet quoi qu'il en soit, à resituer en fonction du contexte. Il en est de même pour la perte de cheveux, les scènes de décapitation, de queue coupée, d’œil exorbité ou crevé... renvoient à la perte nécessaire de cette masculinité fabriquée pour se retrouver.
Lorsque le rêveur se voit armé, ses armes ont perdu toute leur puissance. Les armes à feu s’enrayent. Les armes blanches, de forme phallique (épée, couteau...), sont ébréchées, rouillées, impuissantes.
Un animal enfin symbolise la castration, aussi bien chez l’homme que chez la femme : le canard.
Le canard, comme le cygne, a un long coup, ce qui en fait un symbole phallique. C’est sa différence sexuelle que l’Homme doit intégrer, son
appartenance à un sexe. Le canard apparaît dans les rêves de castration, et symbolise l'angoisse de castration chez l'homme et le sentiment de castration chez la femme.
Le sentiment de castration chez la femme s’exprime également par la vision d’un œil exorbité, et par un autre animal, le serpent, dont la forme évoque un pénis de substitution. Le sang, alors très abondant, est une autre image du sentiment de castration.
l'appel du sang et du scalpel
http://www.pieuvre.ca/2012/07/27/fantasia-excision/
Pour information
L’anima est la part féminine de l’homme et l’animus la part masculine de la femme. Les rêves d’animus et d’anima peuvent être fréquents dès lors qu’un déséquilibre, souvent ancien, ne permet
pas à une personne
de trouver son équilibre et d’accéder à sa véritable personnalité.
Pour l’homme, l’angoisse de castration peut engendrer deux réactions comportementales opposées :
- Une sur-affirmation de son sexe et des valeurs de l’animus, au détriment bien souvent de celles de l’anima. La masculinité
sera mise en avant, son affirmation sociale sera permanente, son comportement ou ses paroles pourront être qualifiées de machistes.
Cependant, ce caractère apparent est éloigné du moi réel de cet homme. C’est cette peur de perdre ce qu’il possède et qui le
caractérise qui l’a finalement façonné. Dans son ombre, il a peut-être rejeté des éléments essentiels de son moi, qui réapparaîtront dans ses songes. Par ailleurs, des rêves de castration
présenteront peut-être la perte symbolique d’un membre, pas le pénis mais une partie de cette virilité affichée, comme le moyen d’accéder au développement de ce qui ne s’extériorise pas
volontairement : son être intérieur.
- La difficulté d’affirmer cette différence, une stratégie d’évitement étant alors mise en place. Un caractère introverti
correspond plutôt à cette réaction. Mais encore une fois, ce trait de caractère n’est qu’une carapace, bien des introvertis étant en définitive des extravertis qui s’ignorent.
Dans le rêve, l’inconscient n’ignore rien et ne cache rien. Cette introversion fabriquée sera soulignée, et ce comportement
faussé sera là encore mis à jour par les symboles de castration.
L'expression « l'homme aux loups » désigne Sergueï Constantinovitch Pankejeff (1887-1979) connu pour avoir suivi une cure psychanalytique auprès de Sigmund Freud, qui relata son cas dans les "Cinq psychanalyses" sous l'appellation de « l'homme aux loups ». Sa place est unique dans l’œuvre freudienne dans la mesure où il s’agit d’un compte-rendu du plus long traitement psychanalytique de Freud : cette cure, entamée en janvier 1910, s'est achevée le 28 juin 1914.
Sergueï Pankejeff est présenté comme un enfant calme et gentil. Au cours de son enfance, se produisit un changement brutal de son comportement : il devint violent et dissipé. Les premiers changements de caractère de Sergueï Pankejeff enfant coïncidaient avec l’arrivée de Miss Owen, sa gouvernante anglaise. Le petit Sergueï était comme transformé : mécontent, violent, irritable, offensé en toute occasion. Les parents craignaient même une déscolarisation. Cette gouvernante est qualifiée dans les Cinq psychanalyses comme étant « extravagante, insupportable, et portée sur l’alcool ».
Freud suppose que l'existence d'un premier "souvenir écran" était lié à cette gouvernante anglaise et aux menaces de "castration" qu’elle proféra contre Sergueï. Selon Freud, ces menaces ont participé au changement du caractère de Sergueï.
Le second souvenir écran supposé concerne la sœur, et le fait que lorsque Serguei avait à peine plus de trois ans, celle-ci l’avait séduit en l’entraînant dans des jeux sexuels, l’incitant à montrer son popo (terme employé par la sœur de Sergueï Pankejeff pour désigner les organes sexuels), exhibant son sexe, et saisissant même les organes génitaux de son frère, prétextant que Nania avait l’habitude d’en faire de même avec le jardinier.
Ces deux souvenirs écrans auraient généré des fantasmes chez le patient, des rêves d’actes agressifs contre la sœur et la gouvernante avec remontrances et punitions liés à ces actes et à son sentiment de culpabilité. Selon l'interprétation freudienne, ces fantasmes auraient eu pour but d’effacer l’événement vécu comme traumatique par l’enfant. En effet, dans ses fantasmes, le patient ne joue pas un rôle passif dans lequel sa virilité serait remise en question. Il est actif, agressif, et veut voir sa sœur dénudée.
Le patient développe une aversion à l’égard de sa sœur suite à la scène de séduction. Sa sœur devint son concurrent pour l’amour et la reconnaissance des parents, surtout vis-à-vis du respect du père qui exaltait les capacités intellectuelles de sa sœur, alors que Serguei était inhibé intellectuellement suite à sa névrose obsessionnelle.
Serguei se détourne de sa sœur et se tourne vers Nania, avec qui il n’est pas en compétition.
Il exhibe alors son pénis devant Nania, et ne lui cache pas son onanisme, ce qui peut être interprété comme une tentative de séduction de l'enfant vis-à-vis de sa nourrice. Nania émet alors une menace de castration, en disant à Serguei que s’il continuait à pratiquer la masturbation, une blessure viendrait à la place de son pénis. Il renonce alors à pratiquer la masturbation. Cette menace de castration sera confortée par l’observation des organes génitaux féminins de sa sœur et d’une de ses amies en train d’uriner. Il constate alors l’absence de pénis chez les deux petites filles.
C’est alors qu’apparaît le complexe de castration, centré sur le fantasme de castration, avec des garçons châtiés, battus sur leur pénis. Dans ce fantasme, Freud nous dit que le sadisme s’est tourné contre la personne propre et transformé en masochisme. Il serait issu du sentiment de culpabilité lié à la pratique de l’onanisme et à l’attente d’un châtiment pour apaiser la culpabilité.
Ainsi, suite à la peur liée à la castration, il y eut une régression au stade sadique-anal. Serguei Pankejeff adopta une position « passive féminine » d’abord envers sa sœur, qui fut la première séductrice, puis envers son père. Ainsi, la méchanceté et les cris de Serguei, que Freud décrit dans Cinq psychanalyses, n’auraient eu d’autre but que d’être des tentatives pour séduire le père et de l’attirer dans une relation sadomasochiste.
Quelques références historiques
Dans la Chine ancienne il s'agissait à la fois d'une punition et d'un moyen d'obtenir un emploi dans le service impérial. Pendant la dynastie Ming il y a eu jusqu'à 70.000 eunuques dans la Cité interdite.
Au Vietnam pendant l'Empire ottoman les eunuques étaient affectés à la garde et à l'administration des harems et des habitations privées des épouses. La pratique de la castration existait chez les Grecs et les Romains, et concernait des religieux.
De nos jours il y a les hijras, ils existent depuis plusieurs siècles en Inde, ils décident volontairement de se faire émasculer à l'adolescence. Les hijras ne se considèrent pas comme des hommes, mais comme des individus asexués. Ils sont considérés avec respect et méfiance.
La castration est également pratiquée chez les transsexuelles et les travestis trans-genres.
Elle était également pratiquée chez des enfants ou adolescents pour obtenir des castrats.La castration était exécutée dans le but de conserver le registre aigu de la voix enfantine, tout en bénéficiant du volume sonore produit par la capacité thoracique d'un adulte. Farinelli est l'un des plus célèbres castrats, qui furent très en vogue pendant la période baroque. Cette pratique a été interdite par le pape Clément XIV à la fin du XVIIIe siècle.
La castration peut aussi concerner la femme. Elle peut être complète, l'intervention consiste alors en l'amputation des deux ovaires, son nom scientifique est l'ovariectomie, ou d'un seul de ces deux organes et on parle alors de castration incomplète ou partielle.
A découvrir également : "Les Skoptzy, la Secte Russe des Castrats"
http://www.rationalisme.org/forum_atheisme/viewtopic.php?f=32&t=645
Un peu d'humour .... "Comment castrer son concubin ?" par Alphamax
Bien trop souvent, mesdames, "IL" se tortille et se roule, postérieur en l'air, entrejambe pointée, tout en gloussant d'une voix virile, bombant le torse, se trémoussant de la queue, au bas d'un immeuble, presque comme une mauvaise sérénade shakespearienne, allant jusqu'à se frotter à votre pantalon... "IL" part souvent en pleine nuit, sur la pointe des pieds, pour aller batifoler librement... Parfois, "IL" rentre plus tôt, boitant et saignant, s'étant férocement disputé les faveurs d'une donzelle. La castration est donc nécessaire à votre couple. Quels partis en tirer ?
Étapes de réalisation
A mon avis, la castration des hommes est une pratique parfaitement naturelle sur les sujets soumis a l'autorité .
Dans toutes les sociétés ou l'esclavage est une institution reconnue par tout le monde ,la castration est une pratique couramment utilisée sur les esclaves domestiques .Parfois même le pénis est lui aussi coupé, mais le plus souvent, c'est l'action des testicules qui est simplement supprimée .Les domestiques sont ainsi plus dociles et devient parfaitement pudiques .L'excision vise le même besoin de pudeur probablement .
Il y a encore aujourd'hui nombre de pays qui honorent les vertus de la castration de l'homme .
Aujourd'hui,la société marchande exploite les perversions sexuelles et vendent leurs castrations chimiques .
Les délinquants sexuels n'ont même plus le droit de se faire enlever leurs testicules pour échapper a leurs pulsions sexuelles condamnables .
S'il n'était pas aussi honteux d'être eunuque ,je me serais fait castré dés l'adolescence pour ne plus souffrir de mon exhibitionnisme .
La castration, n'est pas une punition,mais un excellent moyen pour se libérer d'une sexualité déviante que les lois répriment . J'ai connu quelques eunuques dans les années 60/70 .Avant cette date, les délinquants sexuels récidivistes étaient castrés d'office a l'hôpital .
Un homme soumis doit être castré .J'étais exhibitionniste .
Pour obéir aux lois qui interdisent cette conduite impudique je me suis fait enlever les testicules .
Les débuts ont été difficiles, mais aujourd'hui ,je suis très heureux comme ça .
Il y a beaucoup d'hommes castrés .
Je cherche justement à me faire castrer, à subir une pénectomie et je me porte volontaire pour me présenter à des Femmes dominatrices ou non pour qu'elles me castrent ou/et me coupent le pénis selon la méthode de leur choix.