Les femmes ont utilisé le corset du XVI ème siècle jusqu'à la mode des robes tubes dans les
années 1920 pour se donner une taille de guêpe, ce qui consistait à avoir la taille très fine par rapport aux hanches et à la poitrine.
Il est intéressant de noter que les zones considérées comme les plus érotiques ou
significatives du corps féminin ont beaucoup changé suivant les époques : si aujourd'hui c'est la poitrine qui est souvent la partie la plus érotisée, au XIX ème siècle c'était bien la
taille et sa finesse qui étaient le plus regardées.
Le corset n'affinait donc pas la taille pour mettre en valeur, par contraste, la poitrine ou les hanches, mais bien pour la taille elle-même ; on a d'ailleurs à de nombreuses époques utilisé
des rembourrages divers sur les hanches, pour accentuer visuellement la finesse de la taille.
Le tightlacing (port d'un corset 23h/24 sauf pour la douche, 7 jours/7) est
pratiqué aujourd'hui par une petite poignée de passionnés dans le monde, essentiellement aux USA dans le même type de conditions que les femmes des années 1850-1910, et fournissent ce faisant une
quantité énorme de données sur ce qui est possible et ce qui ne l'est pas. Une taille de 16 cm ne l'est pas. La taille la plus fine jamais enregistrée au monde, et qui est une exception
considérable, est celle d'Ethel Granger (1905-1982) : 33 cm, vers 1938, enregistré au livre Guiness des records. L'actuelle championne du monde est Cathie Jung, avec une taille de 38
cm.
8 bonnes raisons pour porter un corset
1) La prise en main : le laçage qui est un moment de complicité.
2) Modeler sa silhouette, pour obtenir une parfaite forme en sablier.
3) Les regards lorsqu’on est fortement corsetée en public, la fierté d'accomplir une représentation parfaitement maîtrisé.
4) On ne peut jamais oublier que l'on porte un corset. Si on l'oublie juste quelques minutes, il vous rappel rapidement à l'ordre.
5) La sensation d'excitation qu'il donne lorsqu’on doit monter des marches, se pencher pour
ramasser quelque chose ou exécuter un petit travail pénible … on se retrouve inévitablement rouge et essoufflé.
6) Avoir la sensation que votre dominant puisse faire le tour de votre taille uniquement avec ses mains.
7) Le fait d’avoir complètement maîtrisé l’inconfort ou les petites ou moins grandes douleurs causé par le corset. Ressentir en permanence la contrainte psychologique et
physique.
8) Mettre en avant grâce et délicatesse face à la rigidité et la discipline.
Le corset, celà doit être une sensation étrange, renforçant le sentiment d'appartenance par sa seule présence, il me semble...
Depuis la création de mon blog, vous êtes la première personne (qui en peu de temps) partage son ressenti et sa vision du BDSM en commentant plusiseurs articles.
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En espérant que vous prenez autant de plaisir à lire que j'en prend à écrire.
SMment,
Tarentule