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Comme vous le savez les contes ont différents degrés de lecture, voici une traduction moins conventionnelle de quelques contes de Perrault qui ont bercé votre enfance.

Peau d’âne

Thèmes abordés : Inceste, rapport anal, voyeurisme

Au-delà du complexe d’oedipe, ce conte traite de l’inceste avec des rapports à connotation anal. Un roi a promis à la mort de sa femme de n’épouser que plus belle qu’elle. Et il ne la trouve que dans leur fille.

L’infante sous les conseils par sa marraine la Fée, demande à son père une robe azur couleur du temps, puis de la lumière de la lune et enfin du soleil. Le roi qui l’aime d’un amour sans pareil y parvient et accède même à sa dernière demande d’avoir la peau de l’âne Cacauro qui fait des écus d’or, sachant que la source de la richesse de la famille vient de l’anus de l’âne.

La princesse épouvantée par les avances de son père fuit. Elle régresse à l’analité car le barrage de l’oedipe n’a pas été franchi. Elle devient fille de ferme, une souillon nettoyant l’auge aux cochons dans les excréments, le visage recouvert de crasse, pleine d’ordures. Mais tous les dimanches elle revêt ses robes de lumières.

Mais un jour le fils du roi voisin met son œil au trou de la serrure et voit la bête la plus laide qu’on puisse voir après le loup, et elle a vu qu’il l’avait vu. On ne peut pas être plus cru dans le voyeurisme.

Lors d’un repas du prince, elle met  sa bague dans son assiette, c'est-à-dire son sexe ne demandant qu’à être rempli. Par amour mutuel, ils échappent à la fixation oedipienne, à l’analité et au voyeurisme partagé.

Cendrillon

Thèmes abordés : Rapport anal, symbolique de la chaussure/pied phallique, humiliation, homicide, virginité.

Ce conte expose la régression nécessaire à l’analité pour se libérer de la mauvaise mère face à la division de la mère en deux (la bonne mère morte et la mauvaise marâtre).

La fille d’un noble doit se rouler dans la cendre de sa mère. Elle en perd sa féminité et devient un vilain « cucendron ».

Elle s’en sort grâce à sa génitalité, c’est-à-dire : la pantoufle de verre est celle qui laisse voir le pied qui est dedans, symboliquement elle laisse au Prince son sexe à remplir. Est lorsque est retrouvé le pied pour cette chaussure, l’analité répand ses richesses.

Dans la version de Basile, Cucendron tue sa marâtre et l’on comprend mieux que si elle supporte toutes ces saletés et ces humiliations, c’est qu’elle les recherche pour expier son désir du père et sa volonté de tuer la marâtre.

Le thème du pied fait à la coutume des petits pieds des nobles femmes chinoises, à noter que la pantoufle de verre est aussi serrée que le vagin d’une vierge et les prétendantes se mutilent leur pied pour essayer d’y entrer.

 

La belle au bois dormant


Thèmes abordés : Virginité, cannibalisme, complexe d’oedipe.

Ce conte unit deux histoires.

La première enseigne que la fille pubère de quinze ans ne doit pas jouer avec un fuseau (quenouille) en l’absence de ses parents. Cela endormirait sa génitalité et le Prince Charmant devrait attendre très longtemps (un siècle) avant que s’écartent les ronces, les épines et les défenses de la vierge pour que son corps puisse enfin se livre à l’amour.

La seconde indique au fils qu’il doit sacrifier sa mère à la nouvelle famille et la faire dévorer par sa propre agressivité orale (crapauds et vipères) sinon cette ogresse mangera ses petits-enfants (car le premier amour est de type cannibale).


Les souhaits ridicules

Thèmes abordés : castration, femme phallique, scatologie, homicide

Ce conte traite du problème de la castration : qui a le phallus dans un couple, l’homme ou la femme ?

Blaise le vieux bûcheron a reçu à la fin de sa vie l’accomplissement de trois souhaits. Après réflexion et quelques verres de vin, il souhaite environ un mètre de boudin. Symboliquement c’est un phallus de type anal qui lui manque.

Fanchon sa femme, l’injurie et le dévirilise en lui disant que « pour faire un tel souhait, il faut bien être un bœuf », c'est-à-dire castré (particularité des bœufs). Ce qui déclenche chez Blaise des désirs de meurtres et il se contente de souhaiter que le boudin pende au nez de sa femme, ce qui exauce son vœu secret d’être le seul détenteur du phallus, car sa femme lui apparaît inconsciemment comme une femme phallique.

Ne lui restant plus qu’un vœu, il abandonne l’idée de devenir roi et redonne à sa femme son ancien nez.

La morale de cette histoire est qu’il ne sert à rien de posséder le pouvoir, si l’on n’a pas la sagesse.

 

Grisélidis


Thèmes abordés : misogynie, sadomasochisme, rapport anal, complexe d’oedipe, inceste.

Ce conte traite de la misogynie, la haine consciente des femmes, et essaie de montrer comment la racine s’en trouve dans le sadomasochisme anale.

Dans la plaine du Pô, s’échappant de dessous les roseaux, le marquis de Salusses a dans son esprit l’image de sa mère, elle est représentée comme un cruel ennemi. Le marquis a le caractère d’un chasseur sadique-anal, il n’accepte pas que les femmes ne se plient à sa volonté.

Or, il rencontre dans la forêt Grisélidis, la fille-nature oedipienne qui vit avec son père. Le marquis régresse à l’avidité orale, buvant avec la bouche comme un animal. Quant à elle, elle est masochiste et d’un total attachement.

Pour se convaincre qu’une femme peut l’aimer, il lui impose sans cesse des épreuves, dépouille de ces bijoux, lui enlève sa fille et lui dit qu’elle est morte. Quand leur fille a quinze ans, il renvoie sa femme à sa pauvreté dans la forêt en lui disant qu’il va épouser une jeune fille.

L’oedipe qui n’a pu se faire sur la mère du marquis se reporte automatiquement sur la fille. Heureusement le marquis est vaincu par l’amour total et absolu de Grisélidis qui accepte tout. Il renonce à l’inceste, à ses chasses cruelles et à sa peur envers les femmes, il est guéri de sa misogynie.


Le chat botté

Thèmes abordés : castration, sadisme, symbolique de la chaussure phallique.

Dans ce conte pour conjurer la castration il faut régresser jusqu’au sadisme orale.

C’est une histoire d’hommes : le benjamin des enfants a été féminisé par son père. Dans l’héritage le mauvais père a donné le moulin à l’aîné, l’âne au second et un petit chat au dernier.

Mais dès qu’il sait faire des bottes (dès qu’il peut avoir des érections) il est rassuré sur sa virilité et devient un Maître chat rephallisé. Cela fait surgir l’agressivité orale dans la chasse cruelle, pour faire des cadeaux au roi. Puis il doit régresser jusqu’au niveau utérin en se jetant nu dans l’eau de la mère, le lac. Alors, grâce aux ruses du chat il peut affronter l’agressivité orale de l’ogre, le terrible père castrateur qui accepte de se changer en lion puis en souris, vite avalée par le chat.

Le marquis de Carabas reçoit alors l’héritage du mon père (le roi), de grands biens et une femme passive. Le chat, devenu grand seigneur ne chasse les souris que pour se divertir.


La barbe bleue

Thèmes abordés : sadisme, sang, homicide, la femme phallique.

Ce conte enseigne que nul n’est parfait et qu’il ne faut pas surprendre le secret de l’inconscient de l’homme car derrière l’amour se trouve le sadisme et la soif de sang qui couvre le sol.

L’on risque d’en être contaminé comme la clé, tachée de sang pour toujours, et à jouer avec cela, on brave la mort avec le sérial-killer.

C’est l’amour des frères qui sauve du sadisme et non l’homophilie avec sa sœur Anne. Perrault n’a pas repris la scène du déshabillage qui indique que le voyeurisme-exhibitionnisme entraîne le sadisme.

Mais il parle toujours de la barbe bleue, par cette féminisation ne on peut se demander s’il ne s’agit pas de la femme à barbe, la mère phallique agressive.


 

Le petit poucet


Thèmes abordés : sadisme, rapport anal, cannibalisme, infanticide, symbolique de la chaussure phallique
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Le petit poucet ne peut lutter contre le sadisme oral qu’en régressant à travers l’analité jusqu’au cannibalisme primitif.

Pourquoi les parents que l’on aime et dont on a besoin, vous font ils du mal et veulent-ils votre mort ? Etre abandonné est incompréhensible pour un enfant. Les marques, jalons et repères (re-père) s’effacent comme les cailloux ou les miettes de pain. Alors les enfants tombent dans l’analité, les voilà tout crottés et couverts de crottes.

En approfondissant, derrière les parents infanticides ils trouvent l’ogre, le sadisme-oral dévorateur. Ce sadisme oral peut se transmettre aux enfants (les sept petites ogresses). Poucet le retourne en intervertissant les couronnes des filles et les bonnets des garçons et les fait s’entre dévorer, l’ogre mangeant ses propres filles. Et il accède enfin à la virilité en dérobant les bottes (phallisation) du père-ogre-dévorateur.

Il reçoit alors les richesses de l’agressivité orale et de l’analité, mais pas la génitalité avec la fille du roi. C’est le seul conte qui montre qu’il ne s’agit pas de la métamorphose de l’enfant en adulte. Ici l’enfance n’est pas achevée.


Le petit chaperon rouge

Thèmes abordés : sadisme, cannibalisme, femme phallique, voyeurisme, exhibitionnisme, inceste.

Ce conte nous amène aux limites de la régression dans le sadisme oral féminin. Et il pose le problème universel des mères célibataires qui veulent se passer des hommes.

Chez ces mères célibataires, il y a trois générations de femmes. La mère et la grand-mère aiment leur fille et la traitent comme un garçon-phallus à tête rouge, le chaperon rouge du gland décalotté. Le masculin est vu par elles trois comme un loup dévorant.

Chez la grand-mère se trouve la part masculine de la femme, ici se sera la représentation du père qui dévore les petites filles.

Le cannibalisme dévorera le sang (petit pot de beurre) et la chair (la galette). L’origine de ce sacrifice se trouve dans la découverte de la différence des sexes. Le petit chaperon rouge se déshabille et va se mettre au lit, elle fut bien étonnée de voir (le loup) comment sa mère-grand était faite en son déshabillé. Le voyeurisme-exhibitionnisme précoce engendre chez l’enfant la conviction que l’acte sexuel est une dévoration.

Le petit chaperon rouge sur le mode oral a accompli l’inceste originaire par la dévoration unifiante, c’est le seul conte qui a atteint cette finalité.

Ou alors laissant surgir la pulsion de fécondité, elle aurait découvert combien cette haine féminine de l’homme est stérile. Emplissant de pierres le ventre de l’animal, il serait tombé raide mort, comme le choisissent certaines des trente-cinq versions du conte. Dans d’autres on fait appel au chasseur (enfin un homme) qui ouvre le ventre du loup et en sort le petit chaperon rouge et sa mère-grand qui n’ont pas eu le temps d’en mourir.


Je vous souhaite de faire de doux rêves sm …




 
Par Tarentule
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