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Mon cher Pierre, je me suis un peu immergée dans ton monde ... Mais comme tu peux l'imaginer je reste campée sur mes positions (sourire sadique).

Je pense que ce sujet ne sera jamais clos, donc au plaisir d'en débattre avec amusement et/ou agacement; tout en évitant de t'étrangler après chacune de nos conversations (sur ce sujet ou un autre).


Donc, cet article est consacré à ta matière préférée :
« La Soie » !

Dans le vaste univers des fétichistes des matières il y a les adeptes des « Étoffes Déterminées ». Ces étoffes sont : les fourrures, le velours et la soie.

Le contact corporel de l'étoffe donne le sentiment d'être aimé, protégé, réconforté et dans certains cas la dissociation de la sexualité et de l'intimité physique. Lors de petits plaisirs intimes l'homme demande à l'étoffe, « dans la symbolique de la mollesse », un ensemble de caractères tout féminin, la femme demande, outre la douceur superficielle, une sorte d'énergie interne rappelant le muscle ou tout autre tension.

Il faut noter que ces étoffes ne servent pas toujours à la confection des vêtements et/ou sous-vêtements féminins; mais, par elles-mêmes, en tant que matière, elles font naître ou accentuer les sentiments sexuels. Ces cas de fétichismes se distinguent des faits précédents de fétichisme érotique du vêtement par le fait que ces étoffes ne sont pas, comme le linge, en rapports étroits avec le corps féminin et n'ont pas, comme : les souliers ou les gants, une corrélation avec des parties déterminées du corps féminin ou ne sont pas une signification symbolique quelconque de ces parties.


Une spéciale attention concernant le foulard. Qu'il soit carré Hermès ou voile oriental il peut se nouer, recouvrir la tête et donc faire perdre l'identité de la personne. Le foulard est aussi directement lié à la gorge, donc en rapport avec la parole, l'expression de soi. Il apparaît ici aussi comme un élément identitaire. Par ces faits, le foulard a pour connotation la soumission. Je suis certaine que cet exemple éveillera en toi quelques émotions.

Dans le cadre de la masturbation une femme aura à l'esprit l'image de la soie et non l'image de l'homme ; seule la soie permettra la jouissance, elle en est même la condition ; elle surpasse et elle remplace l'homme : sous ce rapport, c'est bien un fétiche. Une exception bien plus apparente que réelle à cette domination de la soie est la suivante. Quand la soie, présente et réelle, procure l'orgasme, alors la soie peut disparaître de la pensée (du moins visuelle) et une image d'homme peut apparaître.

Certaines femmes vont rechercher dans la soie la solidité, la raideur. Par exemple, une robe en soie possède à un plus haut degré cette qualité que la fétichiste recherche avant tout dans un coupon; beaucoup de raideur. « J'aime la soie qui tient debout toute seule ». Si elles ont une préférence pour la soie noire, c'est peut-être parce sa symbolique donne une impression de solidité.

Il se peut que la raideur de la soie est un caractère moins recherché ou moins défini que les qualités de fraîcheur et de finesse. Ici la soie ne doit pas seulement frôler avec délicatesse l'épiderme; il faut encore qu'elle ait du corps. Cette donnée, bien qu'inattendue, n'est en somme pas très surprenante. Car les femmes fétichistes, ont toujours recherché presque exclusivement la soie; elles disent toutes aimer le cri et le cassant de l'étoffe de soie. Dans ce cri et ce cassant, on suppose qu'elles n'y voient pas uniquement un aspect délicat, mais des signes de la raideur.


La soie en tant que possession, plus spécifiquement pour les personnes de sexe féminin que masculin, la persistance d'un « doudou », chez l'adulte convoque une double interrogation sur ce qui, d'une part, relèverait d'un fonctionnement psychique propre à la femme, et d'autre part sur ce qui la lie si intimement à ce simple petit bout de tissu.

L'anatomie du doudou, considéré comme une surface de projection sensorielle informe, semble ainsi doubler l'informe du sexe féminin, aux limites incertaines et circonscrit à l'aide de « représentations sensorielles » internes non perceptives.

Objet d'endormissement, le doudou apaisant et anesthésiant plonge les personnes dans un sommeil lourd, grâce à l'auto-érotisme d'une sexualité infantile laissant en marge la génitalité, comme ensommeillée. Diffusant ses propriétés magiques, merveilleuses, le doudou apparaît en outre comme l'objet d'une connivence érotique entre un(e) fille/fils et sa mère, offrant la possibilité d'un traitement homo/hétéro-érotique, pour regagner chaque nuit la sensualité perdue du monde maternel. (à méditer ...)

Pour les adeptes de la soie, je vous conseille un film : Le Cri de la Soie.
Pour ma part, je ne l'ai pas (encore) vu, mais je vous invite à laisser une appréciation si vous l'avez vu ...


Film : Le Cri de la Soie
Réalisateur: Yvon Marciano
Genre : Comédie dramatique
Acteur : Marie Trintignant, Sergio Castellito, Anémone, Adriana Asti


Synopsis

Paris, 1914. Une jeune femme, Marie Benjamin, est trouvée étendue dans un grand magasin, le visage extatique, un coupon de soie rouge serré convulsivement contre elle. Arrêtée puis transférée à l'infirmerie des Prisons, elle est longuement interrogée par Gabriel de Villemer, psychiatre.

En découvrant quelle relation étrange et sensuelle cette couturière analphabète entretient avec la soie, Gabriel ne pourra cacher son trouble. Il est vrai qu'il est lui-même sensible au plaisir délicat que les étoffes procurent ...

Yvon Marcianno signe ici son premier long métrage, dans lequel il réussit à nous faire partager la passion qui unit deux êtres que rien ne devait rapprocher sinon la frénésie liée à leur goût pour les étoffes. Mais ce qui va les réunir ne pourra, à terme, que les séparer. « Le Cri de la soie » est l'histoire d'un amour impossible, d'une relation rêvée qui ne peut s'épanouir, d'un rendez-vous manqué.


Que de sphères dans l'univers BDSM
que chacun y trouve sa place !


Pour ceux qui sont un petit peu curieux voici le site de Pierre BOSSER :
nomitruk.free.fr/douxlien


Pour information : Pierre réalise des magasines fanzines. Si vous dessinez et/ou écrivez, mettez vous en relation avec lui. (par contre, soyez patient pour recevoir une réponse, ah ! Les artistes ...) En espérant que les « Doux Lien » deviendront incontournables dans toutes les bonnes confiseries !

Voili, Voilou, Mon petit Pierre ... Tu vois, je sais faire preuve de tolérance !
Message perso : il me manque le premier hors série (... ma collection va rester incomplète!), à très vite sur Paris !

 


Par Tarentule
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