Un peu de vocabulaire : « Esclavage » vient du latin médiéval « sclavus » déformation du mot latin « slavus » (le slave). Le mot « esclave » serait apparu au Haut Moyen Âge à Venise, où la plupart des esclaves étaient des Slaves des Balkans, « une région qui s'appelait autrefois « Esclavonie », puis Slavonie, et que l’on connait maintenant sous le nom de « Croatie ». Le latin dispose d'un terme pour désigner l'esclave : « servus », qui a conduit aux termes « servile » et « servilité », relatifs à l'esclave et à sa condition. Ce mot a aussi donné naissance aux termes « serf » du Moyen Âge et aux modernes « service », « serviteur ».
Dans la mythologie scandinave lorsqu’Odin et ses frères finir de créer le monde, ils donnèrent par la suite naissance aux premiers humains grâce à des arbres : le premier homme fut crée d’une branche de frêne (d’où son nom, Ask.), la première femme fut créée avec une branche de bouleau (d’où son nom, Embla.). Peu après, les dieux décidèrent de donner une société à cette humanité encore confuse. Le dieu Heimdall fut alors envoyé sur terre, sous les traits d’un mortel, nommé Rig. Ce dernier rendit tout d’abord visite à un couple d’humains vivant dans la misère. Ceux-ci, nommés Ai (‘grand père’.) et Edda (‘grand-mère’.), malgré leur pauvreté, hébergèrent le dieu pendant quelques jours. Neuf mois après, la femme accoucha d’un fils, un enfant laid et au dos voûté : Thrall (serf). Bien des années après, celui-ci ce maria avec Thir (esclave), donnant naissance à douze garçons (dont : Bruyant, Taon et Voyou.) et six filles (dont : Fainéante, Grasse et Perche.). C’est cette famille qui donna naissance à la caste des esclaves.
L'esclavage désigne les conditions sociales des esclaves, il n’est pas libre et est contractuellement la propriété d'une autre personne et donc négociables, au même titre qu'un objet. (Cf. Contrat d’appartenance). Les esclaves sont tenus d'obéir à tous les ordres de leur Dominant en tant que propriété, l'esclave peut faire l'objet de transferts inhérents à la notion de propriété : on peut donc l'acheter, le vendre ou le louer (Cf. « Vente aux Esclaves », pendant les soirées publiques et/ou privées).
Par son statut et sa condition, l’esclave est définit comme un "outil animé" : Au sens figuré, l'esclavage est l'état d'une « personne qui, par intérêt ou par goût, se met dans la dépendance d'une autre et suit aveuglément ses volontés », « se dit également d'une personne qui se tient dans un état d'assujettissement, de dépendance, qui subit la domination de l’autre. ».
Utilité d’avoir un esclave : Lorsqu’il effectue les tâches domestiques, il permet au Dominant de se dégager du temps libre. Il peut-être « homme à tout faire », « femme de ménage », en passant par les fonctions de : femme de chambre, chauffeur ou cuisinier ... Un autre point non négligeable, l'exploitation du corps de l’esclave pour le plaisir sexuel soit dans le cadre de la prostitution (il est préférable que soit sous forme de jeux … sinon c’est illégale …) mais aussi à travers les relations intimes entretenues entre le Dominant et l’esclave.
La relation Dominant-esclave : L’ambiguïté de la relation Dominant-esclave peut être illustrée par cette citation :
« Ce que tu ne peux pas donner te possède »
Si l’esclave ne peut pas se passer de son Dominant, la relation peut s’équilibrer sinon ... Dans une relation
Dominant-esclave, le plus libre (le vrai Dominant ?) des deux est celui qui peut se passer de l’autre. Car la composante « pouvoir » d’une relation Dominant-esclave est évidente et
est à l’avantage du Dominant. Une composante moins évidente - car moins immédiate - de cette relation est l’« influence ». Qui du maître ou de l’esclave influence
l’autre ?
A souligner qu’une relation Dominant-esclave peut être une relation : un pour un ou un pour plusieurs.
Donc on a un Dominant et son/ses esclave(s). S’il y a domination numérique des esclaves, celle-ci doit être cadrée car plus les esclaves seront nombreux, plus le maître devra s’adapter à eux pour
en être compris et obéit. Il n’est donc pas rare que ce soit les esclaves qui influencent le Dominant. (Ah ! Même plus libre de faire ce qu’on veut en tant que Dominant !!!)
Les conséquences de l’influence de l’esclave sur le Dominant sont subtiles et progressives. Le Dominant évolue de
manière quasi-inconsciente tant cela paraît anecdotique, voir invraisemblable de se réveiller un jour ... esclave ! On ne peut en tout cas l’exclure … Pour étayer cet argument, si on s’en
réfère à Hegel (philosophe allemand), le Dominant devient passif/inactif. C'est son esclave qui travaille, qui s'accomplit. Ainsi le Dominant devient dépendant du travail de son esclave, il
devient d’une certaine manière l'esclave de son esclave !
Cependant on a toujours besoin d’un esclave à la maison …
Que la relation D/s reste ce qu’elle doit être !
(Amis Dominants restez vigilants !)
Eric