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Pour chacun le verbe « se soumettre » aura une résonance bien particulière dû à sa propre histoire et son envie de soumission.

 

 

 

 

Se soumettre c’est aussi « acquiescer », c’est à dire :

Consentir, écouter, autoriser, céder à, succomber à, souscrire à, déférer à, obéir, accéder à, approuver, adhérer, satisfaire.


Se soumettre c’est « obéir à » , c’est à dire :

S'assujettir à, s'abandonner à, observer, se plier à, se conformer à, garder, suivre, respecter.

 

Se soumettre c’est « être en position de », c’est à dire :

Admettre, assise, tenue, entrelacement, prendre l'initiative de, consentement, sentence, manière d'être, situation, administrer, posture, attacher.

 

Se soumettre c’est « être résigné », c’est à dire :

Supporter, abandonner, résigner, souffrir, raison, subir, renoncer, se dessaisir, accepter, calme, sagesse, tolérer.

 

Quelles interrogations existentielles ...


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Être libre, est-ce : ne se soumettre à rien ?

Être: exister, vivre l’instant présent.

Libre : sans entrave, décider de faire ce que l’on souhaite, maîtriser totalement sa vie.

Rien : Le néant, l'absence.

Être libre, c'est soit :

- Avoir le droit de,

- Posséder un pouvoir reconnu ;

- Être l'auteur de ses actes, de ses pensées, ne pas être contraint.

Si la notion de liberté se définit par le refus de toute contrainte (c’est une philosophie qu’appliqueront volontiers tous les Dominants).

Dans le cas ou il y a une liberté totale : Être libre sans se soumettre à personne suppose être un tyran.

Si je ne m’abuse, n’est-ce pas un principe appliqué par le Dominant ?

Pour le soumis, qu’est-ce que la liberté dans les limites de la soumission ? Et bien c’est la nécessité de se soumettre pour être libre.

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Être libre, est-ce : faire ce qui me plait ?

Prenons pour exemple : « un contrat de soumission de don de soi total »

Dans ce type de contrat le soumis donne tout, la question qu’il peut se poser est : « Que pourra-t-on me rendre en échange ? ». Je pense que certains ont déjà une petite idée (même si elle ne se rapproche pas de ce qui va suivre).

Le soumis renonce à tous ses droits, il les donne à son Dominant qui en use à sa guise. Il ne peut en aucun cas demander ou suggérer même si sa position est défavorisante.

Renoncer à sa liberté revient à promettre d'obéir inconditionnellement à un autre, donc à se considérer comme un simple instrument, un simple objet, une chose dont l'autre peut disposer à sa guise. Or, vouloir être un objet, un esclave, est impossible en société car le soumis n'abdique pas alors simplement à ses droits, mais il renonce aussi à ses devoirs, il n’est plus un être moral.

Si le Dominant auquel le soumis a promis d'obéir lui ordonne de faire une action qu’il juge atroce, de deux choses l'une, ou bien il obéit, mais alors il abandonne tout jugement, il se considère comme une machine, et se nie comme être moral, il n’est alors (à ses propres yeux) qu'un instrument animé, ou bien il refuse d'obéir et dans ce cas il fait éclater au grand jour que ce contrat de soumission de don de soi total est excessif, qu’il n’a jamais pu véritablement vouloir obéir inconditionnellement.

Ne pas être libre signifie ne pas accomplir sa volonté mais celle d'un autre.

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Être libre, est-ce : satisfaire tous ses désirs ?

Être : exister, se trouver là.

Libre : sans entrave, décider de faire ce que l’on souhaite, maîtriser totalement sa vie.

Tout : la totalité sans exception.

Désir : ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui poussent à posséder un objet/individu en vue d'en tirer plaisir.

Dans ce cas il ne faut pas se demander si être libre, c'est : « n'être soumis à rien », mais si être libre, c'est : « ne se soumettre à rien ».

La différence de formulation est importante. Dans la première formulation, il y a une réaction à quelque chose d'extérieur ; dans la seconde formulation, l’individu est d'emblée actif : il refuse de l'intérieur la soumission.

Lorsqu’on est soumis à, on se soumet ou on ne se soumet pas à : « l'un réagit, l'autre agit ».

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Accomplir tous ses désirs, est-ce : une bonne règle de vie ?

Accomplir : accomplir le désir, c'est certes le satisfaire, remplir le manque qu'est le désir. Mais accomplir veut dire aussi rendre parfait, donner sa pleine effectivité. Accomplir le désir peut alors aussi signifier différer sa satisfaction, pour justement l'épanouir comme désir. Car satisfaire le désir, c'est le rendre terminé en temps que désir.

Tout : la totalité sans exception.

Désir : ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui poussent à posséder un objet/individu en vue d'en tirer plaisir.

Règle : Proposition indiquant la manière de se conduite (prescription morale) ou la démarche à suivre pour obtenir un certain résultat (règles de l'art).

Vie : «existence». Durée s'écoulant de la naissance à la mort.

Les questions que l'on pourrait se poser :

- Le projet d'accomplir tous les désirs est-il réalisable ?

- Le désir n'a-t-il pas pour caractère de renaître inlassablement ?

Être moral, c'est aller contre ses premiers désirs. La morale est en contradiction avec le principe de plaisir. Satisfaire tous ses désirs est une règle de conduite incompatible avec la vie juste. Mais cela signifie-t-il que la vie juste soit synonyme d'absence de désirs? Est-ce que le bonheur consiste vraiment à une satisfaction sans condition de tous les désirs?

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Obéir, est-ce : renoncer à sa liberté ?

Obéir : Se soumettre à la volonté de quelqu'un, à un règlement, exécuter un ordre. Céder à une incitation, un sentiment, etc. : Obéir à ses instincts. Être soumis à une force, une action, une règle.

Renoncer : Abandonner un droit, une idée, se défaire, se dessaisir, se démettre.

Liberté : Ce mot, en philosophie a trois sens :

- 1° Libre arbitre. Pouvoir mystérieux de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par aucun d'eux.

- 2° Liberté de spontanéité. S'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : état de celui qui agit sans être contraint par une force extérieure.

- 3° Liberté du sage. État de celui qui est délivré des passions et agit à la lumière de la raison.

Obéir consiste à faire ce que veut, ce que commande un autre.

L'obéissance suppose un état de contrainte, parfois de soumission, et dans certains cas d'aliénation.

Renoncer, c'est abandonner quelque chose, ou la prétention à quelque chose.

La signification la plus courante : le mot liberté désigne le pouvoir de faire ce que l'on veut. Est libre - la personne qui dispose d'elle-même comme elle l'entend, sans contrainte ni entrave.

Quand on obéit à un parent, à un professeur – une personne qui détient l'autorité, on a bien en effet l'impression de perdre sa liberté, puisqu'on ne fait pas ce qu'on veut, mais ce que veut l'autre.

L'opposition entre l'obéissance et la liberté n'est pourtant qu'apparent. La loi, qui m'empêche d'agir selon mon bon plaisir, ne protège-t-elle pas certaines de mes libertés ? De même, si je suis les conseils du médecin, ce n'est pas par pure soumission, mais bien parce que ce que veut le médecin (ma guérison) est aussi ce que je veux. À quelles conditions puis-je donc obéir tout en restant libre ?http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSIOvU1JtG0tbXWx1becs9IxfRfOPJp6gux6ieX_bj8vF5pc89Rsw

Par Tarentule
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Commentaires

Bonjour a vous Madame
la D/s est elle un jeu , un scenario , ou tout simplement un art de vivre , de façon de vivre sa propre vie comme on le désire ou souhaite
Dans le monde ou l'on est il est dit normal que le male domine la femme
et complément anormale le contraire
pourquoi cela ?
ma vie , mes envies, ma passion, mon esprit est de me soumettre a une Dame , ma Dame , comme pourrais le faire une femme a son homme , rien de compliquer rien de difficile, mais a cote de cela et ce desire , il y a aussi les jeux ( j'aime pas ce mot) et les rapports qui sont totalement differents , pourquoi j'aime aussi ce cote BDSM de ma relation , car il y aussi beaucoup plus d'attention de la part d'une Maitresse femme que d'une femme 'vanille" a son homme ;soumis , les rapports amour D/s sont si intense , que rein a u monde ne me ferai changer ,mes centre de plaisir , bien a vous
commentaire n° :1 posté par : Shannon o cylliam le: 28/04/2012 à 14h16

Merci d'avoir partagé ta vision du BDSM

réponse de : Tarentule le: 12/05/2012 à 21h21
Bonjour Madame,
Merci pour ce superbe article si riche en thèmes de réflexion. Je ne regrette pas d'avoir obéi à l'ordre de lire cet article que m'a donné ma Maîtresse.
Francois77c
commentaire n° :2 posté par : francois le: 23/07/2011 à 09h52

Sourire sadique

réponse de : Tarentule le: 04/08/2011 à 19h52
C'est un plaisir de le lire cet article,Il amène aux bonnes réflexion que l'on soit Dominatrice ou soumis.
Miss Kitty
commentaire n° :3 posté par : Miss Kitty le: 15/07/2011 à 11h31

Merci pour le commentaire Miss Kitty Smile

réponse de : Tarentule le: 15/07/2011 à 16h59
Bonjour Madame,

Voici là un article parmi les meilleurs que vous ayez écrits ! Et le meilleur que j'ai pu lire sur le sujet...

Cependant... cela ne nous dit toujours pas QUI domine réellement.

Celui qui tient la cravache ou celui qui DECIDE de mettre son corps à disposition ?

Bien @ vous

Eric
commentaire n° :4 posté par : Eric le: 15/07/2011 à 09h31

Bonjour Éric,

C'est une question très simple mais si compliquée à la fois ... Cependant je soupçonne que tu en connaisses déjà la réponse.

Dans les faits c'est le Dominant qui est Maître du jeu : il décide, ordonne, met en place le scénario ... il a toute autorité et le soumis accepte sa condition.

Mais et malheureusement il y a un "mais" ... malgré l'autorité incontestable du Dominant c'est le soumis qui pose les limites et le cadre du champs d'action : types de jeux, jusqu'où peut aller sa soumission, acceptation de la douleur et de la contrainte ...

Dans un cadre ou la relation est longue et quasiment fusionnelle le Domniant peut devenir dépendant de son soumis ; car celui-ci a en charge tout son bien être et il n'est là que pour le servir.

Par tes interrogations je vais me faire plein d'ennemis Dominants - tu auras une punition à la hauteur des foudres que je recevrai ! ! ! Devil

 Tarentule

réponse de : Tarentule le: 15/07/2011 à 17h41

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