Tarentule
Tout est bon quand il est excessif (Le Marquis
de Sade)
:
TARENTULE
:
Déviances sexuelles
:
L’univers BDSM est très riche, il est comme un arbre avec différentes ramifications diverses et variées.
Je vous invite à partager quelques thématiques et vous souhaite une bonne visite.
Que votre lecture soit attisée par ma webtoile.
SMment,
Tarentule
Lorsqu'on pratique la scarification dans le milieu
BDSM c'est dans une volonté d'abandon et de confiance vis-à-vis
de son Dominant. Le soumis offre son corps et son « âme ».
Tatouage, piercing, implant, amputations et scarifications sont des modifications corporelles .
Ces modifications sont caractérisées par trois points essentiels : leur caractère volontaire, leur dimension non utilitaire, leur aspect radical. De plus la notion de douleur de ces
pratiques est fondamentale.
On trouve parmi ces pratiques :
- Le stretching : Appelé élargissement, de l'anglais "étirement", il est encore pratiqué épisodiquement dans certaines tribus d'Afrique (Massaï,
Samburu, Sara) pour les lobes des oreilles, plus rarement encore pour les lèvres chez les Indiens d'Amazonie (Nambikwara) ou d'Indonésie (Sarawak, Haut Sépik).
La technique consiste à élargir le trou résultant d'un piercing en plaçant un cône en métal pour le distendre. Le diamètre du cône augmente progressivement jusqu'à obtenir le résultat
voulu. Le stretching concerne les lobes, les sourcils, les lèvres et les cartilages.
- La scarification : Les premières scarifications viendraient d'Égypte, du culte d'Isis (représentée par trois traits chez les Peuls, les Borobos, les
Toubous du Niger).
Au début du 20ème siècle, de nombreuses statuettes en terre cuite et en métal furent découvertes à Ifé (Nigéria). Elles représentent des têtes humaines ornées de scarifications parfaitement
régulières. Elles datent du 17ème siècle et la signification de ces marques demeurent inconnues.
Aujourd'hui, seules les tribus Yarubas et Kaleri (Nigéria) pratiquent encore la scarification. Les marques, dites kolo, sur le visage et le corps, ont une importance morale plus que esthétique :
elles révèlent les qualités de son porteur (courage, ruse...) ou ses états d'âme (deuil...).
L'incision est pratiquée à l'aide d'un couteau en Y, la blessure est recouverte de pigments colorés (charbon de bois...) pour teinter la cicatrice. On trouve également des scarifications chez les
Nubas (Soudan) et les Luluwas (Congo) comme signes de maternité.
- Le cutting : Dérivé de la scarification, c'est l'action couper ou d'enlever une surface de peau. le cutting n'est pas un acte suicidaire mais au
contraire une volonté de vivre et de jouer symboliquement avec la mort afin de s'en émanciper.
- Le branding : Il rappelle le marquage au fer rouge des prostituées, des déserteurs et autres galériens.
- Le burning : impression sur la peau d'une brûlure délibérée, il peut-être rehaussée d'encre ou de pigment.
- Le peeling : on enlève des surfaces de peau.
- L'implant : L'utilisation des implants à des fins esthétiques est une pratique souvent impressionnante (métal implanté entre la peau et la boite
crânienne). Les artistes s'en sont emparés, telle Orlan réalisant des performances artistiques à partir des modifications chirurgicales subies par son corps, ce phénomène commence à se
démocratiser.
Les 7 manières de modifier ou de modeler le corps
-La contorsion : comme par exemple, le port de
chaussures à talons haut, le bandage du pied, l'élargissement des piercings...
- La constriction : compression, bondage, corsets, ceintures...
- La privation : jeûne, privation de sommeil, restriction des mouvements, isolation sensorielle;
- La gêne : port de bracelets ou d'anneaux de cheville, d'entraves, de chaînes...
- Le feu : brûlures, marquage au fer (branding), tannage par le soleil...
- La pénétration : intrusion, flagellation, piercing, tatouage, lits de clous...
- La suspension : pendaison à une croix, suspension par les poignets, les chevilles, la taille, ou par les piercings.
Ces diverses techniques esthétiques de modification physique sont de plus en plus en vogue mais demeurent des pratiques risquées, sujettes à de multiples problèmes de santé et de contaminations,
faisant de cet art une pratique très controversée et non légiférée, car représentant un réel danger de réactions allergiques, infections bactériennes, virales ou parasitaires, ou encore
traumatismes réversibles ou non, du fait des matériaux ou pigments utilisés lors de l'opération, ou encore des conditions hygiéniques et sanitaires parfois non respectées. La scarification est un
rite d'initiation tribale qu'il faut bien connaître avant de pratiquer.
Dans le SM, ou pour des cérémonies voir des relations érotiques extrêmes lascarification tant à se pratiquer régulièrement sous différentes mises en scène,
par une minorité en quête de sensations fortes ou plaisir et douleur se confondent.
Dans l'univers BDSM c'est une marque de dévotion entre un soumis et son Dominant. L'attrait du sang, la douleur ressentie quand la lame tranche la chair, les
marques dessinées provoquent un plaisir intense et l'indicible sentiment d'appartenance. L'offrande de la peau, de la chair, du corps, à la lame du Dominant.
La symbolique de sa condition sera gravée à jamais et sera la preuve indélébile de sa totale soumission.
Les Règles d'hygiènes
La scarification est l'opération qui consiste, avec une lame, de couper la peau du partenaire, de l'entailler, avec pour principale conséquence de provoquer une blessure pour
faire également couler du sang.
De ce fait, des règles d'hygiène absolues doivent être observées afin de réduire au maximum les risques de transmission de VIH mais aussi d'hépatites
et autres infections.
Il est tout à fait évident qu'IL NE FAUT JAMAIS SCARIFIER UN HEMOPHILE, tout comme un cardiaque ou un hypoglycémique.
La pièce doit être aérée et le « lieu de travail » suffisamment vaste pour que rien ne touche le scarifié et ne gène le scarificateur. Couché ou assis sur un linge propre,
confortablement installé, le scarifié devra s'abstenir de boire de l'alcool ou d'être sous l'emprise d'une drogue quelconque le choc psychologique ajouté à
ces produits pourrait provoquer des malaises plus ou moins graves (sans compter qu'il ne ressentirait pas la douleur et ne participerait donc pas pleinement au rite).
La peau doit être aseptisée par de la Bétadine, les instruments utilisés (de préférence) des scalpels jetables à usage unique vendus dans toute bonne
pharmacie. Ce scalpel ne doit servir qu'à un seul scarifié et ne jamais être, une fois découvert, en contact avec quoique ce soit d'autre que les mains gantées du scarificateur et la peau aseptisée du scarifié; attention ces scalpels tranchent la peau très très facilement et profondément.
Les coupures ne doivent pas être trop profondes, elles ne doivent jamais dépasser, à vue d'œil, 3mm. Les coupures ne doivent être faites qu'à des endroits où la peau est suffisamment épaisse.
Ne jamais faire de scarification : au visage, à la nuque, au pénis, à l'anus, aux testicules, aux mains, aux poignets, au creux du bras, à l'arrière
des genoux et aux pieds.
Si les saignements sont trop abondants appliquez, avec une forte pression, un linge propre sur la blessure. Pour finir bien nettoyer les plaies avec un
antiseptique comme la Bétadine puis les bander soigneusement avec des pansements ou gazes stériles.
Les scarifiés devront appliquer un antiseptique sur leurs plaies pendant au moins une semaine (nécessaire pour éviter toute infections ...).
Évitez, lors d'une soirée, que les scarifiés soient en contact direct avec les autres (les autres étant des scarifiés ou non), leurs plaies sont encore ouvertes et la transmission d'un certain
virus ou autres se ferait bien trop facilement.
Quels sont les différents types de scarifications ?
Les scarifications par les brûlures, soit de la chaleur, ou de lasers ou les dispositifs de l'électrocautérisation, boutures (scarification en utilisant une fine lame, parfois de couleur en
utilisant l'encre de tatouage, y compris, parfois, la suppression des plaques de peau), l'utilisation de produits chimiques et d'autres non-traditionnels.
Qu'entend-on par « chaleur »? La scarification par la chaleur. La chaleur détruit les tissus par le biais d'une grave brûlure.
Comme le corps guérit cette blessure, elle devient une cicatrice. L'application la plus traditionnelle est un morceau de métal chauffé appliqué sur la
peau.
Qu'entend-on par « cautérisation »?
La cautérisation c'est l'utilisation d'un outil moderne, tels que fer à souder, dispositifs de type à appliquer les brûler. Certaines petites unités médicales de cautérisation peut être utilisé
pour créer de très petites marques précises.
Qu'est-ce que le "laser" ?
« Laser branding »est un terme inventé par Steve Haworth comme un moyen facile d'expliquer son électrocautérisation pour le grand public. Bien que les lasers médicaux pourrait
certainement être utilisé pour la scarification, cette marque se fait à l'aide d'un dispositif semblable à un arc de soudeur pour la peau.
Un appareil électrocautérisateur offre la possibilité d'exercer un contrôle très précis sur la profondeur et la nature de la lésion tissulaire, permettant au scarificateur expérimenté de créer
divers cicatrice. Cette pratique est considérée comme la plus douloureuse.
La brûlure est-elle douloureuse?
A certains égards, c'est un «jeu psychologique» voir une épreuve physique. Les nerfs sont détruits par le feu (pas comme une légère brûlure que vous pourriez avoir avec une casserole chaude, car
dans ce cas la peau continue à brûler en surface). Cela dit, ça fait très mal pendant et après d'application.
Il convient également de noter que la ruée vers l'endorphine peut être assez extrême, et certaines personnes trouvent l'euphorie désorientante (et parfois une dépendance).
Enfin, indépendamment de la douleur causée par cette pratique, au cours de la longue période de guérison la brûlure sera douloureuse, surtout si elle est sur une partie du corps qui fléchit.
A noter, que si vous utilisez la technique de la brûlure vous devez l'appliquer un certain temps. Sinon le but ne sera pas atteint, vous n'obtiendrez que de la douleur et des cloques, après la
guérison il n'y aura aucune cicatrice. Tout dépend de combien de temps le matériel a été chauffé.
Métal ou flamme ?
Le métal doit être assez chaud pour faire suffisamment de dommages aux tissus de manière à former une cicatrice. Selon la personne et sa peau, elle peut être brûlée d'une flamme de propane à une
simple bougie ou aux flammes d'un feu de bois.
La plupart des scarificateurs préfèrent la torche au propane. Métal tient bien la chaleur, et de manière efficace et rapide (et prévisible), les transferts à la peau.
Les scarificateurs choisissent de faire leurs marques avec des outils de minces et de haute qualité en acier inoxydable. Cela dit, d'autres matériaux tels que l'argent, boulons et même de la
céramique ont été utilisés. Attention aux types de métal que vous prenez car ils peuvent provoquer des allergies.
Mais en général toutes les substances étrangères sont rejetées lors de la formation de la croûte. les scarifications prennent beaucoup de temps à guérir complètement.
Qu'est-ce que la scarification chimique ?
Scarification chimique est l'utilisation d'agents chimiques à endommager la peau et provoquer des cicatrices.
La réalisation de scarification lourds utilisant des moyens chimiques sont imprévisibles et dangereuses, et peu de documentation existe pour guider les praticiens.
À l'heure actuelle, il n'est pas recommandé de poursuivre de telles méthodes de scarification. Certains produits chimiques douteux s'injecter sous la peau. Dans certains cas, ces plaquettes forme
une cicatrice, qui ressemble à l'inoculation de brûlures.
Qu'est-ce que la scarification abrasive ?
La scarification abrasive est obtenue en utilisant la friction pour enlever assez de couches de peau pour créer des cicatrices.
Elle est généralement utilisée pour créer de subtiles cicatrices, mais elle peut être utilisée pour créer à peu près tous les types cicatrices et reproduire leur texture.
Les scarificateurs ont expérimenté une variété d'outils abrasifs, y compris les outils de gravure et de verre vibrant.
La scarification aux aiguilles ?
C'est une combinaison entre le tatouage et les aiguilles, passage d'un mouvement alternatif à plusieurs reprises à travers la surface de la peau. Cela provoque une décoloration de la peau.
Qu'est-ce que le Mamiya technique ?
Le Mamiya technique, nommée d'après son créateur Eizo Mamiya , est plus communément connu sous le nom de "Dremel scarification", car il est souvent fait avec l'outil Dremel hobby.
Utilisation de diverses têtes de meulage, l'outil est utilisé pour "sculpter" la cicatrice dans la surface de la peau.
Le froid ?
Un très petit nombre de personnes ont expérimenté l'azote liquide. "Freeze branding" est extrêmement rare, s'il n'est pas largement inconnu, parmi les amateurs de modifications corporelles, mais
de nombreux éleveurs le considèrent comme le meilleur moyen de marquage de leurs animaux car il fait un minimum de dommages.
L'animal est facile à identifier même si ses poils poussent la marque blanche est visible, et cet effet est permanent.
La procédure est étonnamment similaire au marquage par brûlure. Au lieu d'immerger le fer dans la chaleur d'un chalumeau au propane, le fer est baignée dans une solution d'azote liquide . Le fer
est ensuite pressé contre la chair.
Ce type de marquage prend quelques jours à apparaître, alors que par brûlure il est immédiat.
N'oublions pas que dans l'univers BDSM il y a plein d'autres plaisirs à partager, mais si vous êtes attiré et tenté par la scarification, réfléchissez et
choisissez bien avec qui vous le ferez ...
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