Vous en conviendrez que chacun à l'esprit une Dominatrice idéale, sauf les chanceux qui sont pris en main.
Voici le portrait de quelques Dominatrices.
Domination est vie maritale
Rare les femmes qui pratiquent le 24h/24h, mais heureusement que la domination au sein du couple existe même s'il elle se veut moins fréquente, (c'est un idéal que tous bons soumis souhaitent). Les séances interviennent plus ou moins fréquemment, en générale elle agrémente la vie de couple.
Il faut cependant différencier les femmes qui le font parce qu'elles ont réellement la graine de la domination des femmes mariées qui jouent ce rôle pour faire plaisir à leur époux qui exprime ce fantasme; ou tout simplement qui le font par amour.
Il est important de souligner que le BDSM au sein du couple est plus fréquent lorsque l’homme est le dominateur. Dans ce cas, la situation peut être plus facilement mise en scène, car le dominateur ne perd pas son rôle d'homme fort, viril, maître de toute situation tel qu'on lui a inculqué depuis sa plus tendre enfance. A contrario, nombre de femmes de caractère dans la vie sociale s'abandonnent au plaisir de se sentir prises en charge et dé-responsabilisées.
Bien évidemment, il faut exclure le cas où la femme ou l'homme seraient sadiques et martyriseraient moralement ou physiquement leur épouse, époux sans consentement. Piqûre de rappel : le BDSM se pratique entre adultes consentants (c'est à dire majeurs) et dans le respect de l'autre.
Les dominatrices professionnelles
Les hommes font appellent à leurs talents car ils ne peuvent partager leurs fantasmes et/ou déviances sexuelles avec leur femme ou amie. S'ils sollicitent les dominatrices professionnelles c'est parce qu'ils ont peur de se retrouver devant l'incompréhension de leur partenaire et celles-ci dans la majorité des cas pourraient provoquer une rupture du couple; voir une cassure par rapport à leur propre activité sexuelle.
Il y a aussi l'image qu'il véhicule : " le Père de famille " . Dans ce cas, voir une dominatrice professionnelle est plus pratique et plus facile pour ne pas ternir leur statut au sein du couple parentale.
Qui parmi nous n'a cherché la dominatrice à vénérer sur les différents chats BDSM ? Ne serait-ce que pour un 5 à 7 afin d'agrémenter sa double vie où pour un engagement sur du court/long terme. Après maintes recherches, déceptions, ... la solution de facilité reste la dominatrice professionnelle car elle comble les attentes, et elles restent le moyen le plus simple d'en finir avec ses pulsions et de retourner à sa vie de tous les jours (... attention de ne pas être poursuivi pour proxénétisme si la demoiselle n'exerce pas légalement ... ).
Les différentes catégories :
- Celle qui renonce à son propre masochisme en devenant « masochisante ». Elle n’est pas sadique et l’erreur serait de croire qu’elle l’est (majorité des cas). Cette dominatrice joint l’utile à l’agréable. Souvent d’excellentes techniciennes, lorsqu’elles sont appliquées. Elles assimilent leur rôle en étant attentives aux moindres signes du sujet pour ordonner ce que celui-ci attend d'elles.
- D'autres ne s'intéressent qu'à l'argent, les séances sont plus ou bien réalisées, tout dépendra de leur talant et du cœur qu'elles mettront à l'ouvrage ...
- Les maisons de domination. Elles sont autorisées en Allemagne, Hollande aux États-Unis, ... Elles sont interdites en France et sont passibles de condamnations pour : proxénétisme. Certains donjons internationaux sont organisés par des dominatrices expérimentées qui savent choisir leur personnel. D’autres ne sont que de vulgaires maisons de passe appartenant à la mafia. Avec des dominatrices plus ou moins bien formées, et certaines ne sont ni psychologues, ni bien attentionnées.
Les dominatrices non professionnelles
Il en existe de toutes sortes, certaines ont bien évidemment envie de s’amuser et peuvent pratiquer avec dextérité et perversité leurs déviances. Il y a aussi l'envie de notoriété qui est un moyen d'exister par la domination. Quelques femmes pratiquent le BDSM car elles ont été déçues de leur vie sentimentale et trouvent dans la domination le meilleur moyen de se venger des hommes.
La dominatrice rêvée
La Dominatrice rêvée est une icône de cruauté
arbitraire, telle que la décrivent ceux qui se cantonnent au seul champ du désir. Ils sont toujours en quête : « le propre de Masoch est d’être
déçu » nous dit Deleuze (philosophe français du 20ème siècle). Cela semble être le propre de nombre de masochistes. Ils seront toujours en manque, "toujours affamés".Car même si la dominatrice fantasmée mène à une relation vécue avec une dominatrice réelle, elle ne pourra jamais remplacer exactement celle du
rêve.
Deleuze reprend une citation de Dostoïevsky : « C’est trop idéaliste et donc cruel ». Deleuze frappe au cœur du manque masochiste. Les hommes en quête rêvent souvent de celle qui les ferait lever aux aurores tous les matins pour couper le bois, qui les ferait travailler sans relâche. Qui les fouetterait pour travail non fait. Celle qui les emprisonnerait. Celle qui les livrerait à la prostitution vêtus(es) en femme. Les utiliserait au quotidien comme un chien, des latrines, un tapis vivant. La despote qui leur cracherait au visage et les giflerait publiquement dans la vie sociale etc. Ceux qui en rêvent, restent persuadés et tentent de persuader par leur discours que tout leur est possible.
Or, si cette femme existait, la question serait : s’agit-il d’une véritable sadique ? Si la dominatrice est fantasmée comme sadique, elle est convoquée dans le réel en tant que « masochisante », seule apte à accéder au désir du masochiste et à pénétrer son univers fantasmatique. La relation présentée comme appartenance totale au quotidien, ne peut exister sans tomber dans le masochisme destructeur - sorte d’enfermement schizophrène : perte de repères, dépersonnalisation, aliénation réelle du sujet et abus divers.
Dominatrice ...
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