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  • : L’univers BDSM est très riche, il est comme un arbre avec différentes ramifications diverses et variées. Je vous invite à partager quelques thématiques et vous souhaite une bonne visite. Que votre lecture soit attisée par ma webtoile. SMment, Tarentule
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013---BOURREAU.jpg Comme vous le savez en BDSM le plaisir va avec la douleur, qu’elle soit appliquée de manière plus ou moins forte est l’une des conditions intrinsèques ! Sinon, on ne parle plus de BDSM, mais uniquement de jeux érotiques sensuels. Dans cet article je me suis penchée sur les différentes méthodes de tortures, en passant par le Moyen-âge à nos jours. Comme toujours ces jeux ne se jouent pas avec n’importe quel partenaire. Ils se pratiquent dans le respect des règles établies avec le partenaire de jeux, sans négliger « le respect du corps ». Même si certains jeux ne seront jamais partagés, même s’ils paraissent violents, castrateurs, déshumanisants n’oublions pas que cela doit être un échange entre deux adultes consentants.

Comme à mon habitude, je vais faire un parallèle entre ces tortures et le BDSM. Vous aller voir combien l’imagination des bourreaux est infinie. Les diverses techniques, les méthodes utilisées sont simultanément ou successivement pratiquées.  007---BOURREAU.jpg

Dans les exemples qui vont suivre je vais utiliser le terme : bourreau car ces actes de tortures sont utilisées en temps de guerre, mais sont également cautionnées le plus souvent par des régimes totalitaires ou dictatoriaux, ainsi que des régimes qui nient les droits de l'homme.

- La victime est immobilisée, sans possibilité de se protéger ou de rendre les coups. Dans ce cas-ci le bondage peut très bien être approprié.

- Les sévices peuvent être infligés à une même personne pendant des jours, des mois, parfois des années. En BDSM, c’est mieux de varier et cultiver son imagination, à moins que ce ne soit pour une éducation type dog training …

- Les victimes, sont le plus souvent nues et les violences sexuelles sont très fréquentes : humiliations, brutalités sur les organes génitaux, viols. C’est le principe de base des jeux, pour le viol cela peut-être l’aboutissement d’un scénario.

- En plus des tortures subies, les victimes sont le plus souvent détenues dans des conditions terribles : cellules minuscules ou surpeuplées, conditions d’hygiène lamentables, nourriture de mauvaise qualité fournie en petite quantité, absence de soins médicaux, températures glaciales l’hiver et caniculaires l’été, arbitraire et brutalités des gardiens, absence de visites. Cela peut éventuellement faire parti de quelques scénarii élaborés (sur une courte période).

- Tortures physiques et tortures psychologiques sont toujours inextricablement liées. Itou en BDSM !

- La torture est une relation, un rapport de force au détriment de la victime, visant à son asservissement, à sa déshumanisation. Itou en BDSM.

La torture physique

Il y a d’innombrables façons de faire mal et il n’est pas possible (ni souhaitable) de les répertorier toutes. Néanmoins, les techniques suivantes sont les plus utilisées :

- Les coups portés sur tout le corps, de préférence sur les parties les plus sensibles : gifles, coups de poing, coups de pied ; coups assénés à l’aide de bâtons, de barres de fer, de fouets, de câbles électriques, de matraques. Itou en BDSM, sans compter les joujoux qui sont propres au BDSM …

- L’immobilisation dans des positions douloureuses: ligoté ou menotté de manière serrée ; maintien prolongé sans bouger debout, accroupi, sur un pied, sur la pointe des pieds. Itou en BDSM, pour que le soumis reste pratiquement sur la pointe des pieds il y a des chaussures spéciales de contrainte qui sont spécialement portées pour cet effet.

- Les suspensions des heures durant par les poignets, par les pieds, par les genoux. Itou en BDSM (Shibari).

- Les décharges électriques sur tout le corps, en particulier sur les organes génitaux, la langue, les seins, les oreilles à l’aide d’électrodes, de matraques électriques. Cf. aux jeux d’électrostimulations.

- Les brûlures par des cigarettes, des liquides bouillants, des métaux chauffés, des acides. Itou en BDSM, pour l’acide je mets beaucoup de réserve.

- Les mutilations, l’arrachage des ongles, la fracture des dents, provoquées par toutes sortes d’outils contondants (pinces, marteaux, couteaux…). En souhaitant que cela reste des fantasmes non assouvis …

- Les suffocations par immersion (dans de l’eau souvent souillée de produits chimiques, d’essence, d’urine), par intromission de chiffons dans la bouche et le nez, par introduction de la tête dans des sacs plastiques. Cf. aux jeux d’eau, aux jeux d’étouffement. Pour les produits chimiques on n’est plus dans un BDSM extrême mais dans une destruction de l’autre. Cependant certains gaz anesthésiants peuvent être utilisés (Chloroforme, éther juste pour stimuler la désorientation chez le partenaire sur un laps de temps : une demi-heure à une heure, on ne fait pas n’importe quoi avec la vie de l’autre …).

- L’exposition prolongée à des extrêmes de chaleur ou de froid. Pourquoi pas dans le cadre de scénarii élaborés.

- L’ingestion de produits chimiques, de matières fécales, de drogues. Cf. à la scatologie, pour l’absorption de produits chimiques et drogues. Cela est possible mais les personnes qui utilisent ce genre de procédé le font généralement à l’insu des autres (exemple : GHB, la drogue des violeurs), on rentre dans ce cas là vers des pathologies plus graves et punissables par la loi …

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La torture psychologique

Les sévices corporels laissent des traces physiques qu’un examen médical peut déceler. Donc les bourreaux ont recours à d’autres méthodes, ces techniques sont parfois qualifiées de torture « blanche » ou même « propre ». On parlera ainsi de « pressions physiques modérées », de « mesures d’inconfort» ou de « position de stress ». Avant de détailler ces pratiques, il importe de rappeler que : d’apparence moins «moyenâgeuse », ces procédés infligent des souffrances tout aussi intolérables que les méthodes physiques auxquelles elles sont souvent associées. Comme pour la torture physique, les méthodes sont multiples. Parmi les plus utilisées :

- Le maintien dans l’incertitude et la dépendance absolues: arrêtée, souvent la nuit, sans avoir pu avertir personne, la victime a les yeux bandés ou la tête sous une cagoule. Elle est dépouillée de ses vêtements et de ses objets personnels. Elle est maintenue à l’isolement. Elle ignore tout de ce qui va lui arriver ; de la fréquence et de la durée des séances de torture ; du sort de ses proches ; de ce qu’on lui reproche; de la façon de faire cesser les sévices (ou de les écourter, ou d’en voir diminuer l’intensité) parce que les tortures continuent même si elle parle, même si elle obéit. En BDSM ces méthodes sont aussi utilisées, mais heureusement qu’aucune pression familiale n’est exercée. Et le soumis à son « mot sauveur» qu’il peut utiliser à n’importe quel moment pour stopper temporairement la séance ! On n’est pas des barbares !

- La privation de sommeil : quelques jours sans pouvoir dormir conduit les victimes à la limite de la folie. Cela peu- être fait sur une courte période, type week-end.

- Les privations sensorielles : le port prolongé d’un bandeau sur les yeux ou d’une cagoule, de casques assourdissants; le maintien dans l’obscurité complète et/ou dans le silence absolu. Privé de tout repère temporel et spatial, de toute stimulation extérieure, de toute activité relationnelle, un homme devient très vite la proie d’hallucinations et de terreurs incontrôlées. Les troubles émotionnels, intellectuels, oculaires ou auditifs, et psychosomatiques peuvent être irréversibles si la situation se prolonge. Souvent utilisé en BDSM, … dans la limite du raisonnable …

- L’hyperstimulation sensorielle: confrontation à des bruits intenses (musique, cris, sifflements…), à des lumières aveuglantes et/ou stroboscopiques, à des lumières constantes de jour comme de nuit. En BDSM, …nos jeux ne nous amènent pas à cela …et heureusement !

- Les simulacres d’exécution. Cf. pendaison, strangulation, étouffement.

- L’interdiction de parler et de toutes formes de communication avec les gardiens ou avec ses codétenus. En BDSM, cela peut être possible si le soumis a reçu l’ordre de ne pas parler pendant quelques heures, voir une soirée …

- L’obligation d’assister aux tortures ou au viol de ses proches (son conjoint, ses enfants, ses amis…). Un parallèle que l’on peut faire est qu’un soumis peut assister à une séance entre un Dominant et un autre soumis et voir l’autre « maltraité », et/ou voir un simulacre de viol (je pense que ce sera le voyeur le plus malheureux dans l’histoire …)

- L’obligation d’exécuter des ordres absurdes, contradictoires ou dégradants. Cela peut être le lot quotidien de tout soumis …

- L’outrage aux valeurs morales ou religieuses (port de vêtements féminins, obligation de simuler ou d’avoir des rapports sexuels considérés comme impies, profanation d’objets sacrés, obligation de blasphémer ou d’insulter sa patrie…). Cf. au travestissement et aux jeux religieux.

- La réglementation totale de la vie du détenu jusque dans ses moindres détails. Cf. au désir d’être un esclave absolu 24h/24h.

- L’ingestion forcée de médicaments psychotropes destinés à entraîner des modifications psychiques. Non, pas en BDSM.

- L’internement d’office en hôpital psychiatrique en y subissant les traitements médicamenteux lourds (injection de neuroleptiques) réservés aux malades mentaux. Non, pas en BDSM.

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Violente ou insidieuse, la torture et les châtiments corporels restent, hélas, encore en vigueur au 21ème siècle. Elle joue sur les pulsions les plus primitives de l'être humain, le plaisir d'asservir, l'exercice de la puissance, l'expression de l'agressivité et le sadisme (… que de qualificatifs qui pourraient définir un Dominant …).

Faisons maintenant un bon dans le temps. La torture fut pratiquée pendant tout le Moyen-âge mais c'est surtout à partir du 13ème siècle, qu'on l'utilisa dans le but de contrôler les vices et les travers de la société. Officiellement la torture est justifiée pour rechercher la preuve criminelle (l'aveu ou la dénonciation de complices), officieusement les méthodes sont souvent excessives et injustifiées. Ainsi beaucoup des persécutions avaient lieu en public et le divertissement devait satisfaire l'assemblée avide de sensations fortes. La qualité du spectacle résidait dans la résistance du supplicié à une peine longue et douloureuse. Tout contribuait à rassurer la population qui attendait que justice soit faite et bien faite.

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Tortures et Exécutions

Brodequins (Supplices des)

Cette torture est conçue pour broyer les jambes. Les blessures sont souvent si brutales que les os éclatent. La personne est assise sur un fauteuil massif. On enferme les jambes de celle-ci dans des pièces en bois que l'on serre de plus en plus. Quatre planches étroites et solides sont alors fermement attachées autour des jambes, et une corde solide lie étroitement ces planches. Les coins sont ensuite enfoncés à coups de marteau entre les deux planches centrales qui compressent cruellement les jambes de la personne. Le nombre de coins peut varier : de quatre à huit. Il est souvent utilisé des bas en parchemin qui sont appliqués humides aux jambes ; et en approchant les jambes près du feu le parchemin se rétracte violemment et cause une douleur terrible aux jambes.

Bucher

La personne est attachée à un pieu planté en terre, avec du bois parfois complété de divers combustibles (paille, foin, cadavres de porcs ou de chats, poix) ; puis il est brûlé. Au sens religieux, le bûcher était conçu comme une « flamme bénie » ayant un aspect purifiant. En ce qui concerne le bûcher, deux écoles existent : sur la disposition du bois: - soit le bois, en fagots, est disposé autour du pieu, la personne entre alors dans le bûcher, qui est refermé derrière lui; - soit le bois est entassé sur une certaine hauteur, et la personne est attachée au-dessus. sur la qualité du bois: - si le bois est vert, il brûle mal : la personne meurt asphyxié (l’agonie est moins cruelle); - si le bois est sec: la personne meurt véritablement brûlée vif : il s'agit alors d'une crémation (l'agonie s'avère insupportable et atroce). En règle générale, le bourreau dispose une pile de bois autour des pieds et mollets de la personne, complétée par des fagots de paille. La personne est nue, ses vêtements sont jetés au feu pour mieux l’alimenter - mais il arrive qu'elle soit revêtue d'une simple chemise enduite de soufre, ce qui augmente les brûlures (internes et externes) et accélère l’asphyxie.

Cage

Ce dispositif permet également d’exposer une personne aux représailles. La personne est coincée debout et parfois « oubliée » très longtemps dans son inconfortable position. La cage des sorcières : est une cage suspendue à une ficelle très dure ; elle est exposée au soleil pour que la personne meure de soif et de faim. la Pirouette, c’est une grande cage de fer placée verticalement sur deux pivots. Toute personne qui passe à proximité peut faire tourner la cage. Les vertiges, les maux d'estomac, et quelquefois la mort, sont les conséquences de ce supplice.

Chaise à clous

Une personne qui reste plusieurs heures sur une chaise à clous ressent de terribles souffrances car il y a plein de clous au niveau du dos et des fesses. La personne essaie de lutter un certain temps mais au finale elle fini par céder et s’enfonce petit à petit, en souffrant énormément.

Chemise d’ivrogne

Un baril est ouvert d'un côté et percé de trous où la personne passe sa tête et ses deux mains. Son corps jusqu'aux genoux, est emprisonné dans le tonneau.

Cuisson ou Ébullition

C’est l’action de jeter ligoté quelqu’un dans de l'huile ou de l'eau bouillante. S’il y a flagellation, elle peut se donner à mort avec des lanières équipées d'objets qui déchirent les chaires. Les muscles sont traversés, mâchés sous les coups répétés, souvent ils partent en lambeaux et laissent apparaître les os.

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Eau

La personne est attachée par les poignets et les chevilles à des anneaux scellés au mur ou sur un support avec un centre surélevé, et on lui fait avaler une dizaine de litres d'eau de manière continue pour qu'elle ne puisse pas respirer normalement, l'eau peut également être salée ou remplacée par du vinaigre. Mais ce type d’exécution peut être adapté aux particularités locales, certains sont noyés dans les marais, d’autres enferment la personne dans un sac de cuir avec un animal (chat, singe, coq ou serpent) ou la surcharge de pierres ou de chaînes. Certains enfin emploient de l’eau glacée pour la faire de froid.

Écartèlement

Après avoir tenaillé la victime au gras des jambes, des bras et des mamelles on verse sur ces plaies ouvertes du plomb fondu, de la poix mêlée de cire et de résine enflammées, et de l'huile bouillante. Puis on brûle la main droite au souffre avant de la couper, et on attache les quatre membres de la personne à des chevaux qui le démembrent. Pour faciliter l'opération le bourreau cisaille parfois les muscles et les tendons.

Écorchement

C’est une des manières de tuer une personne en lui retirant la peau (épiderme, derme, hypoderme) jusqu'au fascia musculaire (enveloppe des muscles). Le bourreau incise soit le dessous des pieds, soit le sommet du crâne, et tire sur la peau pour l'arracher : la chair se retrouve à nu et la personne meurt après plusieurs heures de souffrance. Le dépeçage Le découpage ou l’arrachage par petits morceaux des muscles et des chairs, provoque une mort extrêmement lente et douloureuse. Le déchiquetage Une dernière variante réside dans le déchiquetage sur une roue. La personne se trouve écrasée et déchirée par des pointes de fer lorsque la roue touche le sol. Le découpage Le découpage consiste quant à lui à sectionner les membres à la hache, au couteau, au sabre ou à la scie. Mais c’est surtout le découpage partiel qui est le plus appliqué - l’amputation : des doigts, du poing, des orteils, de la langue, du sexe.

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Élongation

Cela consiste à étirer une personne sur une longue table de bois. Pour éviter une trop rapide dislocation il est conseillé de couper les muscles. La personne a les pieds attachés au sol et ses mains sont attachées à une corde qui est suspendue à une poulie.

Enfouissement vivant

Une femme au bout d'une corde offre un spectacle bien indécent donc l'enfouissement lui est réservé.

Estrapade

On accroche aux pieds des poids très lourds et on la suspend en l'air avec une corde.

Fouet

Souvent considéré comme accessoire, le fouet est aussi un instrument de supplice qui peut donner la mort en arrachant les chairs.

Garrot

La personne est installée dans un siège, une sangle de cuir autour du cou, fermée par une vis en bois. On visse petit à petit...

Grésillons

Sorte de menottes rougies au feu, de l'eau peut être versé sur la partie du corps en contact avec les grésillons.

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Grue

On relie ensemble la tête, les bras et les pieds de la personne pour quelle ressemble à une pelote de laine.

La croix

La crucifixion s’effectue parfois la tête en bas. Le condamné, attaché par des cordes ou par des clous, meurt non pas de faim, de soif ou d’hémorragie mais d’asphyxie car la cage thoracique ne peut évacuer l’air des poumons retenue par les violentes contractions musculaires.

Lit des douleurs

La personne a une ou deux jambes coincées sous la presse. Le bourreau passe de temps à autre pour serrer un peu plus la vis. Généralement, la personne est passée par le lit des souffrances en sort totalement handicapée. Le lit des douleurs : la personne doit se coucher dessus, on lui serre les chevilles jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse. Le bourreau attend que la personne se réveille : environ une heure après pour continuer le supplice.

Marteau en fer

En écrasant les mains on provoque l’éclatement des doigts.

Masque de la faim

Pour empêcher l’alimentation. (il en existe de différents modèles).

Masse

L’écrasement réside dans les contraintes physiques que l’on impose à la personne pour broyer ses os et ses organes vitaux. Qu’il soit effectué à l’aide d’une masse, par broyage et déchiquetage, ou par pressage gradué.

Pal

Le pal, qu’il soit dur ou arrondi au bout (non pas pour être moins cruel, mais au contraire pour prolonger le temps de l’agonie, en épargnant, dans un premier temps, les organes vitaux), en bois ou en métal, voire dans certains cas rougi au feu, est généralement introduit par l’anus et peut ressortir, en fonction de la sentence et de l’habileté du bourreau, par les aisselles, la poitrine, le ventre ou la bouche.

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Pendaison

La pendaison est le fait de suspendre une personne, au moyen généralement d'une corde, mais aussi parfois de chaînes, par le cou ou par d'autres parties du corps, soit à des fins de torture, soit en guise de peine de mort (en pendant le supplicié à une potence avec l'aide d'un « nœud de pendu » ou « nœud coulant »), soit dans un but de jeu. Elle entraîne une rupture du cou ou une suffocation, une impossibilité de respirer et enfin la mort.

Pilori

Le pilori est un carcan en bois qui a trois trous : un grand au milieu, pour mettre la tête, et deux plus petits pour mettre les mains. Il sert à exposer une personne plusieurs jours de suite. Les passants lui lance des fruits, des légumes et parfois des pierres.

Poire d'angoisse

Elle permet de remplir la bouche du condamné. Parfois, ce supplice est associé à d’autres tortures, comme celle qui consiste à gaver le condamné avant de lui boucher l’anus.

Roue

Ce supplice était particulièrement cruel : on allonge le condamné sur une croix de Saint-André et le bourreau, au moyen d’une barre de fer carrée, lui brise le corps en huit coups réglementaires, sur les bras, les avant-bras, les cuisses, les jambes, les reins et la poitrine. Ensuite, le condamné est exposé, face au ciel, sur une roue horizontale tournant jusqu’à la mort, à moins qu’on ait adoucit sa sentence et qu’on l’ait étranglé avant ou pendant les coups de barre.

Vierge de Nuremberg

C’est un sarcophage ayant la forme d’une vierge en fer ou en bois et garni en plusieurs endroits de longues pointes métalliques qui transpercent lentement la victime placée à l'intérieur lorsque son couvercle se referme. Les pointes percent les mollets, les cuisses et le torse, sans atteindre le cerveau ni les yeux. Une personne placée à l'intérieur peut ainsi agoniser pendant six à sept heures.

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Et la torture ? Quand est-il de nos jours ?

Commission des Droits de L’Homme des Nations Unies

Rapport du Rapporteur spécial sur la torture

59ème Session de la Commission des droits de l'homme 17 mars-25 avril 2003

(E/CN.4/2003/68/Add.1)

Extrait sur l'Algérie

Par une lettre datée du 2 septembre 2002, le Rapporteur spécial a informé le Gouvernement qu'il continuait à recevoir des renseignements selon lesquels un grand nombre de personnes détenues dans les commissariats de police ou de gendarmerie seraient soumis à des tortures et autres formes de mauvais traitement.

Les méthodes employées seraient les suivantes: la méthode dite «du chiffon» qui consisterait à introduire un chiffon gorgé d'eau sale, à laquelle serait souvent ajouté du grésil ou de l'eau de Javel, dans la bouche d'une personne jusqu'à ce qu'elle s'étouffe; les bastonnades, en particulier avec des bâtons et des tuyaux en caoutchouc, et la flagellation, en particulier sur le visage et les organes génitaux; la «fallaqa» qui consisterait à frapper la plante des pieds avec un bâton fin ou un câble électrique; la suspension au plafond par un système de poulies ou de crochets, soit par les poignets, soit par les pieds, soit par les deux en même temps (position dite «du sac»); la suspension par le sexe qui consisterait à passer un câble en lasso sur la verge ou au niveau de la racine de l'appareil génital externe et de tirer vers le haut; les chocs électriques appliqués sur le corps préalablement mouillé, en particulier sur les lobes d'oreille, les mamelons et les parties génitales; l'utilisation d'une matraque électrique hérissée de pointes ou d'un «stylo» semblable à un fer à souder; les brûlures avec des mégots de cigarette, par l'essence, le chalumeau ou le fer à souder; la technique dite «de l'échelle» qui consisterait à suspendre une personne par ses poignets et ses chevilles en X à une échelle que l'on laisserait tomber brusquement jusqu'à ce que la tête heurte le sol (une variante consisterait à ligoter une personne à une chaise et projeter cette dernière contre le sol); l'utilisation des tenailles pour arracher la peau du thorax, de l'abdomen ou des ongles, les plaies ainsi provoquées étant par la suite saupoudrée de sel; l'utilisation de lames de rasoir pour entailler la peau; la sodomisation, en particulier avec le canon de pistolet, un manche à balai ou une bouteille; et les simulacres d'exécution et les menaces de torture sur des membres de la famille proche de la personne détenue, ainsi que l'exposition (soit visuelle, soit auditive) aux tortures soumises par d'autres détenus.

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Tortures et mauvais traitements subis par les pratiquants de Falun Gong détenus en camps de travaux forcés. (Mouvement spirituel chinois fondé par Li Hongzhi en 1992, comptait en 1999 environ 70 millions de pratiquants. Depuis 1999, concurrençant le Parti communiste chinois (PCC) comme organisation sociale, il fait l'objet d'une répression en République populaire de Chine qui procède à des arrestations et des emprisonnements accompagnés de torture)

Les cas suivants sont quelques exemples de méthodes de torture utilisées par les officiels chinois contre les pratiquants de Falun Gong en détention. L’objectif formulé par le bureau détenant tous les pouvoirs pour ce genre d’abus, est de forcer le pratiquant de Falun Gong à renier sa croyance en la pratique spirituelle. Vous trouverez ci-après le témoignages des victimes.

« Faire marcher l’avion en arrière ». Cette torture exige que les pratiquants soient penchés vers l’avant en gardant les jambes tendues. Ensuite, en ayant les pieds joints, les bras sont élevés au maximum, les mains contre le mur. Si les pratiquants ne peuvent pas supporter la position, les prisonniers dans les cellules et des tortionnaires désignés se liguent pour les battre. 

« Le banc du tigre » Les genoux des pratiquants sont étroitement attachés sur un « banc du tigre » [un petit banc de fer]. Quelques objets durs sont souvent insérés sous les jambes ou les chevilles des pratiquants afin qu’il leur soit encore plus difficile de tolérer cette position.

« Le lit du mort » ou « Planche de la grosse lettre » [probablement dénommée de cette façon car le corps de la victime représente la forme du caractère – lettre – chinois pour « gros »]. Cette technique de torture est utilisée pour torturer les pratiquants qui ont effectué une grève de la faim pour protester contre leur détention illégale et les mauvais traitements affligés. Les pratiquants qui font une grève de la faim sont attachés au « lit du mort » afin que leurs mains et leurs pieds ne puissent pas bouger. Les gardiens de prison et les prisonniers essaient alors de les nourrir de force par le nez. Les gardiens et les prisonniers ne sont généralement pas formés pour de telles procédures, ce qui entraîne la mort de nombreux pratiquants.
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« Assis sur un triangle de fer » : cette méthode de torture a été décrite par des pratiquants qui ont réussi à s’échapper des centres de détention et des camps de travaux forcés. Après s’être assis sur le triangle de fer, les hanches des pratiquants saignent et suppurent (= laisser couler le pue) sans arrêt.

La « matraque électrique » est la méthode de torture la plus fréquemment utilisée par les policiers et par les gardiens de prison pour persécuter les pratiquants. Les matraques électriques de haut voltage – 30 000 volts – sont utilisées sur les parties les plus sensibles, telles que la bouche, la base de l’oreille, la partie centrale de la plante du pied, le centre de la paume de la main, les parties génitales, et les bouts des seins. Parfois, plusieurs matraques sont utilisées au même moment pour torturer les pratiquants. 

« Les fers pour les pieds sont combinés aux menottes ». Une main est menottée à l’autre entre les jambes. Les fers pèsent plus de 10 kilos. Les policiers torturent de cette façon les pratiquants déterminés pendant très longtemps. Les pratiquants qui sont torturés de cette façon ne peuvent pas dormir, ni marcher, ni aller aux toilettes, ni manger. Ils doivent marcher presque accroupis et courbés.

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« Porter une épée dans le dos » est une des méthodes les plus cruelles pour torturer les pratiquants. Afin de les empêcher de faire les exercices ou dès que les pratiquants n’obéissent pas aux requêtes des gardiens, les policiers des centres de détention et des camps de travaux forcés appliquent cette torture inhumaine afin de persécuter les pratiquants. Cette position provoque généralement des douleurs extrêmes en un laps de temps de 20 minutes. Cependant, les policiers menottent parfois les pratiquants de cette façon pendant 4 heures.

« Attacher les cordes » est une autre torture inhumaine durant l’interrogation et la persécution des pratiquants déterminés dans les camps de travaux forcés, les centres de détention et les services de police du régime criminel de Jiang Zemin. Les deux bras étroitement attachés derrière le dos, les deux pieds ne touchant pas le sol, ou les orteils effleurant tout juste le sol, on accroche le pratiquant avec des cordes depuis un endroit au-dessus d’eux. Parfois, il y a des morceaux de bois tranchants sur la corde. Lorsque la corde est attachée étroitement, la corde entaille les bras, ce qui est extrêmement douloureux. « Accroché une fois » signifie que la corde est accrochée une fois. Comme punition sévère, cette torture n’était appliquée que deux fois au plus pour des criminels qui essayaient de s’échapper des centres de détention. Cependant, la police attache les pratiquants avec la corde 8 ou 9 fois.

« Confiné dans une cage d’isolement » est une autre des méthodes de torture appliquées pour persécuter brutalement les pratiquants. La hauteur de la cage est inférieure à celle d’une personne. La largeur et la longueur sont calculées pour que la personne ne puisse ni se tenir debout ni s’étendre. A l’exception d’un barreau, toutes les entrées sont étroitement scellées. La lumière ne pénètre pas. Certains pratiquants ont été enfermés de cette façon pendant 120 jours.

 

Vous avez pu voir un bref aperçu de la nature humaine ! Qui est un reflet exact de l’horreur que nous pouvons infliger au nom de la guerre, de l’intolérance religieuse …

Pour ma part, la vision que j’ai du BDSM est bien loin de tout ces actes de purs barbaries ! Mais il est vrai qu’en faisant un parallèle entre un bourreau et un Dominateur aux tendances sadiques, la frontière est très mince …

Bah ! Pour défense je dirai que nous avons une sexualité « spéciale » et que le tout c’est d’être conscient que l’on a une vie entre les mains et que l’on ne peut pas s’amuser à faire n’importe quoi sous prétexte qu’on est Dominant …

 
Par Tarentule
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Commentaires

Votre blog me fascine. Les sujets sont traités de manière si méthodique et si complète et les articles sont si bien écrits que cela ressemble à un travail de recherche ou à une thèse.
Je n'arrive pas à cerner son auteur. J'ai du mal à penser qu'il s'agisse d'une simple pratiquante.
Je regrette qu'il n'y ait pas plus de commentateurs et de personnes répondant aux sondages pour vous encourager à écrire plus souvent. Cela dit, j'ai l'impression qu'il ne reste plus beaucoup de thèmes du bdsm ou de la sexualité à aborder mais j'espère être surpris. Je resterai bien évidemment un lecteur fidèle.
commentaire n° :1 posté par : slimsub75 le: 28/02/2010 à 18h24
Bonjour,

Merci pour ton commentaire .
Comme tu l'as  justement souligné, il est vrai qu'une de mes volontés est de faire un blog interactif.

Je sais que les personnes qui découvrent mon blog, le font souvent par hasard.
Et je comprends que ce soit pour attiser une curiosité malsaine, ou qu'ils recherchent un blog pouvant répondre à leur(s) déviance(s).
Et peut-être que ce n'est pas évident ou souhaitable de parler de son intimité même si l'on reste dans l'anonymat ...

En tout cas ce qui est encourageant pour moi, c'est d'avoir de temps en temps un commentaire comme le tien.

Entre nous je triche un peu car mes articles ne se cantonnent pas qu'au BDSM . Et puis je ne suis pas très assidue ...En espérant  te surprendre lors de tes prochaines lectures.
réponse de : Tarentule le: 06/03/2010 à 16h44

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