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  • : L’univers BDSM est très riche, il est comme un arbre avec différentes ramifications diverses et variées. Je vous invite à partager quelques thématiques et vous souhaite une bonne visite. Que votre lecture soit attisée par ma webtoile. SMment, Tarentule
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http://elle-et-deco.com/public/2.kisses.jpgLe terme « soupeur » est un mot d'argot désignant plusieurs pratiques sexuelles déviantes, pratiquées généralement par des hommes (le plus souvent homosexuels), et ayant comme principal caractéristiques l'attrait pour les sécrétions d'autres hommes. Leur lieux de prédilection les vespasiennes (urinoirs publics).

La vespasienne doit son nom à l'empereur romain Vespasien (69 à 79 après J.C.) qui avait décidé de lever un impôt sur la collecte d'urine. Moqué pour cet impôt, il répondit : « L'argent n'a pas d'odeur » (« pecunia non olet »), phrase qui depuis est devenue proverbiale.

Le terme « soupeur » désigne des individus qui éprouvent du plaisir à manger de la nourriture imbibée de l'urine d'autrui, notamment du pain abandonné volontairement dans les vespasiennes puis récupéré pour être consommé ou pour être frotté sur le corps (il est parfois attaché par une ficelle).

Au cours de leur histoire, les vespasiennes ont été utilisées par les homosexuels masculins mais également par les Résistants (durant la Seconde Guerre mondiale) comme lieux de rencontre discrets. Plusieurs écrivains, dont Roger Peyrefitte et Jean Genet, ont mentionné dans leurs ouvrages le rôle des vespasiennes dans l'univers gay, et le sociologue américain Laud Humphreys a consacré un essai à ce sujet. À cette époque, des homosexuels du 16e arrondissement les appellent « baies », plus convenable que « tasses » (plus argotique). Dans les milieux plus populaires, on les avait baptisées « Ginette ». Le terme de pissotière, en référence au « trou dans la muraille d'un navire pour laisser s'écouler l'eau de surface », est resté.

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Dans son roman « Des Français », Roger Peyrefitte consacre un long chapitre à ces urinoirs, pour reprendre une des ses propres phrases, « payait peut-être un tribut de reconnaissance pour un organe autre que la vessie ». Selon lui, c'est au lendemain de la Libération que les gouvernements décident de supprimer ces lieux de rendez-vous qui pervertissaient le moral du pays. « Les vespasiennes les plus proches des casernes disparurent les premières : il y allait du salut de la France. On supprima aussi aux abords des usines des vespasiennes prolétaires où de jeunes apprentis prodiguaient des joies coupables aux ouvriers syndiqués. »

La menace se fait plus sérieuse en 1961 quand le conseil municipal de Paris décide leur suppression graduelle en raison de la mauvaise réputation de ces lieux et de l'odeur pestilentielle qui en émane. Selon Peyrefitte il y eut une accalmie : « Une ligue, menée par un Anglais puritain, et les doléances d'honnêtes pisseurs ont permis d'arrêter le massacre. » Mais ce n'est qu'un répit : le Conseil de Paris a voté le 28 janvier 1980 la fin de la gratuité des toilettes publiques parisiennes, et les quatre premières sanisettes payantes furent construites. Un contrat de concession de ces sanisettes (marque déposée en 1980) est signé en 1991 entre la mairie de Paris et la société Decaux.

Pour certains, « Il est regrettable que ces airs de jeux liquides et phalliques aient disparues dans les années 1980 - 1990 au profit de ces horribles et si peu conviviales sanisettes ». Peut-être vous est-il arrivé de trouver de gros croûtons de pain abandonnés dans certains urinoirs publics ou semi-publics (bars, gares...), si c'est le cas ... il est difficile d'en savoir les causes ...

http://pgobeil.com/images/urinal.jpgDans l’urophilie, la transgression de l’interdit maternel est souvent recherchée (interdiction de se masturber, on touche son sexe uniquement pour faire un pissou). Cette pratique n’est pas « hard » en soi et n’engendre aucune violence. Dans le milieu BDSM de ces jeux on y recherche sur un plan D/s l’humiliation, l’avilissement. Si on fréquente un milieu hard/crade le côté « porc », dépravation est favorisé ; le sentiment de malaise, d'inconfort ou de : « ce n'est pas bien » procure le plaisir. Ici, le visuel prime. Le pisseur est Dominateur, il incarne le mâle, tandis que le receveur est soumis et passif. Il n'y a que peu de réciprocité. Le mâle avilit le soumis avec le déchet de son corps, le soumis se "déchétise" encore plus en étant plus sale. Concernant les jeux en solitaire : « beaucoup de personnes adorent s'uriner dessus, habillé/nu en slip ou non. On trouve également dans cette catégorie les fameux « babies » hétérosexuels qui aiment se faire langer et pouponner régressant dans un plaisir non dissimulé vers des contrées infantiles sans soucis ni responsabilité.

L’urologie stimule et met en émoi 5 des sens : le visuel, le toucher, l'odeur et le goût auquel s'ajoute l’ouïe. C’est une déviance sexuelle complète qui permet d'utiliser les sens pour le plaisir. Le visuel est comblé par l’urine qui coule plus au moins à flots (fantasme de l’arrosage), par la couleur plus ou moins jaune et par l'association courante du slip/culotte blanc qui pourra changer de couleur. La sensation de chaleur, d'humidité renvoie sans doute également à l'érotisation infantile. Quant à l'odeur et au goût, … seul les amateurs pourront en juger…

A quel moment de la journée est-il préférable de boire l’urine ? L'urine du matin ou celle de début de soirée ? Tout est une question de goût ! Celle du matin est nettement plus concentrée, plus âcre, plus jaune. Celle du soir sera plus douce, plus claire et sans doute plus conciliable. Que boire, avant ? Là encore, question de goût ! Des litres d’eau feront l'affaire, la bière est un grand classique. Mais n'oubliez pas le thé ou le café, qui sont également très efficaces ! (Certains vont jusqu’à en stoker au frigo pour ne pas être pris de court !) Il faut préciser que dans les pratiques citées au-dessus l’urine est vectrice de transmission de nombreuses maladies. Si aucun cas de transmission du VIH par ces moyens n'est signalé, elle peut véhiculer tout de même des streptocoques ou staphylocoques. Mieux vaut donc ne pas l’ingérer et plutôt la recevoir « en arrosage » sur le corps.

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Mais, il faut savoir qu’il y a environ 4 millions de personnes qui se soignent (efficacement disent-elles) avec leur propre urine. Cette thérapie est pratiquée surtout au Japon et en Inde, ainsi qu’aux USA, en Allemagne et quelques autres pays. Cela peut surprend ! Toutefois, rappelons que l'usage thérapeutique de l'urine en raison de ses vertus médicinales est pratiqué depuis la plus haute antiquité par de nombreux peuples. Dans certaines religions païennes ou chamaniques, l'urine a même servi de breuvage hallucinogène. Rarement décrit en Europe, cet usage a continué à avoir cours dans le monde rural Européen durant plusieurs siècles. Cette thérapie est la plus ancienne forme d'homéopathie. Dans la médecine alternative, la thérapie de l'urine terme (aussi urotherapy, urinotherapy ou uropathie) se réfère à diverses applications de l'urine humaine à des fins médicinales ou cosmétiques, y compris la consommation de sa propre urine et masser sa peau avec sa propre urine. Un praticien de la thérapie d'urine est parfois appelé un uropath .Composant chimique de l'urine, l'urée, révèle certains usages bien connus commerciales et autres. L'urine est le sous-produit du filtrage du sang, et non, le résidu de ce filtrage. On s'y réfère médicalement en tant que plasma "ultra-filtré". Il s'agit d'un dérivé purifié du sang lui-même, produit par les reins, qui ont pour principale fonction, non pas l'excrétion, mais la régulation des composants du sang. Ces composants ne sont pas éliminés parce qu'ils sont toxiques ou dangereux pour le corps, mais simplement parce que le corps n'en a pas besoin à ce moment particulier. Toutes ces substances vivantes que l’urine contient ont des effets nettoyants, et régénérateurs. L'urée, contenue dans l'urine est un déchet, certes. Mais lorsqu'elle passe dans le tube digestif, elle est transformée en glutamine, précieuse pour les systèmes nerveux et musculaires.

http://photo.sfrjeunestalents.fr/media/photo/playint/195711.jpgRevenons un peu à nos soupeurs …

On a également désigné par ce terme des individus fréquentant les maisons de prostitution, et qui prenaient plaisir à consommer généralement à même le sexe féminin la semence abandonnée par les clients précédents (ces individus étaient généralement impuissants). D'autres appellations existent pour qualifier cet acte, comme "faire dînette".

Parfois, les prostituées trompaient leurs clients et n'offraient qu’une imitation de sperme en se badigeonnant les poils pubiens d'un mélange à base de blanc d'œuf, d'urine et de quelques gouttes d'eau de javel. L’ex-prostituée Fabienne Jamet évoque ainsi cette pratique : « A l'époque où je dirigeais le 122, j'avais un soupeur qui me prenait trente à quarante foutres à chaque visite ».

Fabienne Jamet a écrit sa autobiographie - One two two, éditions Olivier Orban, 1975. Le livre est souvent cité comme une source d'informations sur l'occupation allemande de Paris durant la deuxième guerre mondiale, au moins en ce qui concerne l'après fraternisation. Fabienne explique ses relations avec les clients, les effets de l'occupation allemande, les effets de la libération de l'Amérique, la politique de fermeture des maisons closes, le proxénétisme.

Malgré son nom, la rue de Provence derrière les Grands Magasins est loin d'être un passage lumineux et doux. À l'origine un sentier rustique à côté d'un égout à ciel ouvert, il est aujourd'hui une artère commerciale banale, l'égout ayant simplement été recouverts de bitume. Comme il est étrange de penser qu’au numéro 122, jadis, étaient l'une des destinations les plus exclusives et à la mode dans la ville, le One-Two-Two : un bordel. Cela a toujours été un domaine lié à la prostitution, avec des scènes du 19e siècle décrit dans les œuvres de Gaston Leroux et de Balzac. Le One-Two-Two (1930 à 1946) a mis en place d'un style totalement différent, il a été un lieu qui a attiré des hommes politiques, artistes, gangsters, financiers, ducs, rois, anonymes qui ont tous défilés dans les salons et les chambres …

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Les trois premiers étages du bâtiment ont été la maison de ville d'origine du maréchal Murat, un héros de guerre Napoleanic qui fut plus tard déclaré roi de Naples. Il a été acheté au début des années 1930 par Marcel Jamet qui a immédiatement fait construire un quatrième étage et un intérieur extravagant. Jamet voulait un endroit qui répondrait à presque n'importe quel fantasme et/ou fétichisme, chaque chambre étant décorée selon un thème particulier.

Il y avait une salle somptueuse représentant Rome, une salle mystérieuse africaine, des représentations de yachts de luxe, des scènes coloniales indiennes et même une salle de campagne rurale avec de la vraie paille. Pour les fétichistes les plus extrêmes, les clients devaient continuer à monter l'escalier. Sur les niveaux plus élevés il y avait les salles de tortures, des lieux où les visiteurs pouvaient être humiliés ou même rejouer la crucifixion ! Tout cela a eu lieu derrière des volets bien fermés, créant un monde où la nuit naturel a été bannie. Ces salles ont été principalement utilisées dans l'après-midi par des clients anonymes, mais le soir c'était un endroit à la mode. Les visiteurs se rassemblaient dans le restaurant le Bœuf à la Ficelle, il y avait des visiteurs connus comme Jean Gabin, Charlie Chaplin, Marlène Dietrich, Cary Grant, Mae West, Katharine Hepburn et Humphrey Bogart. Aux Diners il y avait du caviar et du champagne servis par des jeunes filles portant des talons haut et seulement un camélia dans les cheveux. Plus tard, ils se retiraient dans les salons pour discuter ou …

http://www.petite-coquette.co.uk/blog/images/maison-close/maison-close-3.jpgLe One Two Two c’est : vingt-deux chambres décorées, soixante-cinq femmes, trois cents à quatre cents clients par jour... avec quarante autres personnes employées à des tâches auxiliaires. Il y avait des gens pour couper les cheveux des filles et leur donner des manucures ou pédicures. Les médecins venaient toutes les deux semaines pour les inspecter, (un élément essentiel pour un bordel de la ville). Tout était propre, nettoyée et désinfectée, (mais il ne sera jamais possible d'éliminer les cicatrices internes des filles), l’établissement reste le mieux côté de Paris, une journée de travail était de 14 heures, et le monde extérieur était encore un lieu de logements sordides, leurs partenaires étaient souvent des proxénètes ou des ivrognes qui ont perdus leurs gains aux jeux.

La renommée de l'établissement a duré à peine quinze ans. En 1946, après la guerre la France a voté pour fermer toutes les maisons closes et le One-Two-Two a eu 6 mois pour ouvrir les volets et fermer les portes. En réalité, il a été entaché par la guerre, les officiers allemands sont devenus les seuls clients. Le bâtiment existe encore aujourd'hui, inchangé, mais les salles de torture ont été remplacés par des avocats. Le glamour de la rue de Provence est maintenant passé ...

Je vous propose de nous quitter en chanson …

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Le Soupeur

Comme tout bon français chaque matin,

Il achète sa baguette de pain,

Mais sans intention de la tremper,

Dans le moindre bol de café.

Peinard il dépose ses mouillettes,

Dans les petits recoins des toilettes,

D’une gogue à l’autre il se traîne,

C’est le seigneur des vespasiennes.

 

R/ Il dévore, quel horreur ! Le pain trempé dans l’urinoir,

Et bon Dieu, quelle saveur ! À ce délicat nectar !

 

L’émail blanc jauni par la pisse,

Tout un univers de délices,

Suceurs timides et angles obscurs,

Graffitis obscènes sur les murs.

Qui peut se douter, qui peut savoir ?

Qui pourrait même lui en vouloir,

Discrètement il laisse tomber

Ses petits morceaux de pain beurrés.

 

R/ Il dévore, quel horreur ! Le pain trempé dans l’urinoir,

Et bon Dieu, quelle saveur ! À ce délicat nectar !

 

Peut-on blâmer cet honnête homme,

Qui ne fait de mal à personne,

Ou l’accuser de tous les crimes,

Parce qu’il se délecte d’urine,

Vous le matez en ricanant,

« Quel bel exemple pour nos enfants !»

Mais est-ce une bien pire perversion,

Que votre putain de télévision ? Oh non !

 

R/ Il dévore, quel horreur ! Le pain trempé dans l’urinoir,

Et bon Dieu, quelle saveur ! À ce délicat nectar !

 http://www.deco-et-design.fr/produits-deco-design/papier-peint-toilettes.jpg


Par Tarentule
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Commentaires

je suis un soupeur qui agiT aprés que le mâle est déchargé sa semence dans la vulve de la FEMME. Je choisis une protituée généralement trés ronde, mûre, avec laquelle j'ai un suivi. Chez elle je me travestis et suis sensée être sa putain qu'elle peut faire enculer si l'occasion se présente. Elle dit au client qu'ellle a son bidet qui va la nettoyer quand il aura joui. J'apprécie le moment d'attente avant de "monter" le client qui l'aborde, le moment durant lequel il la baise. Quand il sort je monte pour trouver la pute cuisses écrtées ouvertes. Je suis sa poubelle à foutre, pui allongé je terminre le travail pandant qu'elle pisse sur sa tinette. E lle redescend attendre une autre paire de couillles à vider
commentaire n° :1 posté par : gertrude31 le: 31/01/2010 à 19h21

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